Si le sort définitif de l'usine Opel d'Anvers en Belgique paraissait scellé depuis la présentation du plan de restructuration d'Opel/Vauxhall par Nick Reilly, quelques (maigres) espoirs apparaissaient récemment. La nouvelle équipe dirigeante indiquait en effet étudier quelques options afin de, finalement, offrir une porte de sortie honorable au complexe et ses salariés. En cas d'arrivée d'un ou plusieurs investisseurs, Opel conservant une part minoritaire, le site pourrait alors continuer à produire des automobiles. Finalement Opel se donne un délai avant de prendre une décision. En clair ? Il ne reste que quelques mois pour éviter la fermeture pure et simple.

Oui, plus que quelques semaines et plusieurs mois avant que l'Épée de Damoclès ne tombe définitivement sur le site industriel Opel d'Anvers. Les dirigeants du constructeur au Blitz ont indiqué hier se donner jusqu'au 30 septembre prochain avant de faire connaître leur décision.

"Jusqu'à cette date, nous continuerons nous continuons de chercher un investisseur en collaboration avec les syndicats", s'est exprimé un porte-parole d'Opel. "Mais il ne s'agit que d'une proposition étudiée par Opel", a tenu à ajouter ce porte parole précisant que le constructeur comptait "toujours fermer ce site" si "une recherche n'aboutissait finalement pas".

Rappelons que l'arrivée d'un ou plusieurs investisseurs se traduirait par le fait que l'usine puisse continuer à produire des automobiles dont des Astra cabriolet mais aussi "des modèles pour d'autres constructeurs". Depuis l'apparition de cette possibilité, d'éventuels candidats ne se sont pas encore manifestés. Ils ont jusqu'au 30 septembre...

A lire également. Opel Anvers : une solution de sauvetage ? Le plan de restructuration d'Opel enfin dévoilé et Les priorités d'Opel selon Nick Reilly.

A voir également chez Opel. Galerie Meriva au salon de Genève.

Source : Reuters.