Et voilà l'heure de vérité a sonné (ou presque) pour Heuliez. Comme indiqué hier dans nos colonnes, la deadline dans le dossier de l'équipementier/producteur des Deux-Sèvres est arrivée à terme ce jour mettant alors en lumière l'offre ultime signée du groupe Brightwell via Alphan Manas. Finalement, c'est le verre à moitié vide ou à moitié plein. En prenant acte de cette offre, on s'oriente clairement plus vers un verre à moitié vide. Au final donc le groupe turc confirme ses désirs d'investissement au capital d'Heuliez. Mais à hauteur de 15 % seulement...
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Et voilà l'heure de vérité a sonné (ou presque) pour Heuliez. Comme indiqué hier dans nos colonnes, la deadline dans le dossier de l'équipementier/producteur des Deux-Sèvres est arrivée à terme ce jour mettant alors en lumière l'offre ultime signée du groupe Brightwell via Alphan Manas. Finalement, c'est le verre à moitié vide ou à moitié plein. En prenant acte de cette offre, on s'oriente clairement plus vers un verre à moitié vide. Au final donc le groupe turc confirme ses désirs d'investissement au capital d'Heuliez. Mais à hauteur de 15 % seulement...
En ne proposant finalement de racheter que 15 % du capital de l'équipementier automobile Heuliez, au bord du dépôt de bilan, Alphan Manas prépare déjà, enfin supposition, son futur retrait des discussions. On est bien loin en effet des ambitions initiales avancées lors du protocole d'accord.
Cette offre (fruit d'une union non précisément détaillée entre Manas Energy Investments, société codétenue par Alphan Manas, le fabricant turc de batteries Inci Akü et l'équipementier turc B Plas) a immédiatement fait réagir le ministre de l'industrie. Christian Estrosi l'a qualifiée de "clairement insuffisante". Elle prévoirait de conserver la production de la Mia sur place et le dessin des nouveaux modèles en Turquie. Rien de bien enthousiasmant alors qu'aucune donnée claire n'est annoncée pour le futur. Ah, la Mia comme bouée de sauvetage principale ? Utopie ?!
Christian Estrosi ne semble déjà plus, comme avec le groupe BKC à l'époque, croire en cette option et indique que "des industriels français, allemands et américains" ont "déjà fait connaître leur intérêt" et que tous les dossiers seront examinés "un par un". "L'État plus que jamais continue à préserver les dix millions d'euros du FSI, aux côtés des 5 millions de la région Poitou Charentes", a tenu à assurer le ministre de l'industrie tout en indiquant sa volonté de voir d'autres groupes prendre plus de 15 % du capital. Oui pour l'heure le compte n'est pas bon. Mais en réalité rien ne tourne rond depuis longtemps dans ce dossier...
En attendant l'activité pure d'Heuliez tourne au ralenti, les salariés ne se font guère plus d'illusions et le dépôt de bilan se rapproche. On se demande même comment encore aujourd'hui le groupe peut réussir à survivre. Alea jacta est ?
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Et voilà l'heure de vérité a sonné (ou presque) pour Heuliez. Comme indiqué hier dans nos colonnes, la deadline dans le dossier de l'équipementier/producteur des Deux-Sèvres est arrivée à terme ce jour mettant alors en lumière l'offre ultime signée du groupe Brightwell via Alphan Manas. Finalement, c'est le verre à moitié vide ou à moitié plein. En prenant acte de cette offre, on s'oriente clairement plus vers un verre à moitié vide. Au final donc le groupe turc confirme ses désirs d'investissement au capital d'Heuliez. Mais à hauteur de 15 % seulement...