Essai Opel Movano/Renault Master : économes (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Opel Movano/Renault Master : économes (3/3)

Avec leur tout nouveau bloc 2.3 CDTI/dCi, les Master et Movano sont crédités de plus de couple que les variantes du 2.5 qu’ils remplacent, tout en se montrant un peu plus frugaux.

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En effet, selon la déclinaison choisie, le bloc 2.3l offre 285, 310 ou 350Nm de couple, dès 1.250tr/min. Un seuil très bas indispensable pour les démarrages en charge.

Pour ce qui est de la puissance, la version 100 chevaux n’est disponible sur le fourgon que jusqu’à la version L2H2, soit le deuxième niveau de longueur et de hauteur, et en traction seulement. Le volume de chargement maximal de cette version est donc «limité» à 10,8 mètres cube, et sa charge maximale, à 3.300 kilos.  Une valeur déjà bien optimiste car, si le moteur se montre volontaire au démarrage, et assure déjà un certain confort mécanique à «vitesse de croisière», il se montre un peu juste lorsqu’il s’agit de relancer la machine après une courbe, ou d’effectuer un dépassement rapide. C’était d’ailleurs la seule version qu’Opel a jugé préférable de ne pas charger pendant notre essai.

Les versions 125 et, surtout, 145 chevaux font bien entendu preuve de bien plus d’aisance sur la route, y compris une fois lestés d’une palette de 800 kilos. Notons qu’outre la boîte de vitesse manuelle à six rapports montée de série sur toutes les versions, ces deux dernières peuvent également recevoir une boîte robotisée à six rapports également.

Au volant, les Movano et Master distillent un confort de marche appréciable, plus encore en version propulsion qu’en traction. Comme déjà annoncé, l’insonorisation a été plutôt bien travaillée pour un véhicule de ce genre et tant les bruits de roulement que ceux du moteur ou ceux dus à l’aérodynamisme sont vraiment très bien gérés. Tout au plus pourra-t-on regretter une direction quelque peu floue et renvoyant très peu d’informations.

Mais là où Opel et Renault frappent très fort aussi, c’est en matière de coûts de fonctionnement, réduits de 10 à 40% par rapport à la précédente génération selon la marque et la déclinaison choisie. Des gains substantiels rendus possibles, entre autres, par des intervalles de vidanges de 40.000 km (30.000 précédemment), un liquide de refroidissement dont la durée de vie passe de 120.000 à 160.000 kilomètres et une distribution par chaîne ne nécessitant aucun entretien. Quant à la consommation, annoncée de 8l/100km à 9,4l/100km (selon les versions), elle s’établissait aux environs des 10l/100km sur les 100 et 125 chevaux en traction, et 11l/100km sur le 145 en propulsion lors de notre essai.

Conclusion

Vaste, confortable, pratique et doté d’équipements qui sauront vite se rendre indispensables aux yeux des clients, les nouveaux Opel Movano et Renault Master ne manquent pas d’atouts pour forcer la main des acheteurs ! D’autant qu’avec la réduction des coûts d’utilisation dont ils font preuve, l’excuse de «la crise» n’est plus un prétexte !

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Pour résumer

Avec leur tout nouveau bloc 2.3 CDTI/dCi, les Master et Movano sont crédités de plus de couple que les variantes du 2.5 qu’ils remplacent, tout en se montrant un peu plus frugaux.

Nicolas Morlet
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