Plan Opel : Berlin émet des doutes
par La rédaction

Plan Opel : Berlin émet des doutes

Après l'avoir Nick Reilly se déclare "confiant dans l'obtention de soutien de la part des gouvernements", de premières voix discordantes commencent à se faire entendre. Sans surprise les premières d'entre elles viennent d'Allemagne, pays payant le plus lourd tribut social de cette restructuration.

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Après l'avoir repoussé à de nombreuses reprises, la direction de GM Europe a enfin franchi le cap en dévoilant officiellement le plan de restructuration d'Opel et de sa jumelle britannique Vauxhall. Comme déjà avancé à plusieurs occasions, ce plan manque encore cruellement de financement, autrement dit reste soumis à la bonne volonté et à l'action des pays européens concernés. Tandis que Nick Reilly se déclare "confiant dans l'obtention de soutien de la part des gouvernements", de premières voix discordantes commencent à se faire entendre. Sans surprise les premières d'entre elles viennent d'Allemagne, pays payant le plus lourd tribut social de cette restructuration.

Rappelons d'abord que sur les quelques 50 000 actuels salariés Opel/Vauxhall en Europe, près de 8 300 postes ont appelés à disparaître dont plus de 3 900 (sur 24 000) en Allemagne. En Allemagne justement le ministre de l'économie et ses conseillers commencent à émettre des doutes sur la teneur du plan.

Et de notamment pointer la trop importante facture sociale avec "des suppressions d'emplois pas totalement justifiées". Ce qui sous-entend donc l'impossibilité dans de telles conditions de pouvoir aider le constructeur dans sa démarche de reconstruction.

Pire, le gouvernement avance la possibilité que ces éventuelles aides ne soient reversées par Opel à sa maison mère américaine General Motors (par exemple sous la forme de droit d'exploitation) et que, tout simplement, le plan de viabilité à terme ne tienne tout bonnement pas la route.

Autant dire que GM, qui table sur un financement à hauteur de 1,5 milliard d'euros par l'Allemagne, n'aura pas la partie gagnée d'avance. Mais sur ce point, personne n'en doutait réellement.

A lire également. Opel : Nick Reilly dévoile le plan de restructuration et Les priorités d'Opel selon Nick Reilly.

A voir également chez Opel. Galerie Meriva.

Source : AFP et Der Spiegel.

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Après l'avoir Nick Reilly se déclare "confiant dans l'obtention de soutien de la part des gouvernements", de premières voix discordantes commencent à se faire entendre. Sans surprise les premières d'entre elles viennent d'Allemagne, pays payant le plus lourd tribut social de cette restructuration.

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