A bord, on retrouve l’ambiance typique des BMW actuelles, avec ce tableau de bord bicolore, scindé horizontalement en deux par un large bandeau en bois naturel du plus bel effet souligné d’une fine lamelle d’aluminium brosse Décoration qui se poursuit sur les contreportes jusqu’à l’extrémité arrière de l’habitacle. Malheureusement, si ces inserts ou le cuir des sièges fleurent bon la qualité, il n’en va pas de même pour le plastique (pourtant moussé) utilisé sur le sommet du tableau de bord ou des portières, au toucher plutôt douteux. A l’instar d’autres productions récentes de BMW, l’assemblage et la finition n’étaient pas tout à fait exemptes de reproches non plus. Pas encore de quoi s’alarmer, mais le niveau atteint ici n’est pas (plus ?) celui d’une Audi ou d’une Lexus.
A l’arrière, la place du milieu (dans cette version «trois places», deux places individuelles sont également proposées, en option) ne pourra, comme souvent, ne servir que de place d’appoint tant son occupant se sentira lésé en termes de confort. Car pour les passagers latéraux, c’est l’Amérique ! Les sièges sont larges (et manquent d’ailleurs un peu de maintient) et l’espace aux jambes, profitant de l’empattement généreux de l’auto, royal. On est installé comme dans son salon !
Ajoutez à cela la climatisation quadri-zone, les sièges à dossier inclinable ou les stores permettant d’occulter les vitres latérales arrière (options), et vous comprenez que l’appellation «GranTurismo» est loin d’être usurpée. Sauf qu’ici, on préfèrera se laisser bercer dans le moelleux des places arrière, et confier la conduite à notre chauffeur personnel. En fait, on ne regrettera que l’absence de sièges chauffants aux places arrière pour que le raffinement soit vraiment optimal.
Car en matière d’équipement, la Série 5 GranTurismo en connaît un rayon – BMW oblige. Mais bien entendu, autre spécialité des constructeurs allemands, la liste d’options est fournie comme un catalogue IKEA. Citons par exemple, en plus des petites attentions reprises ci-dessus, le volant multifonctions, le système d’aide au stationnement, le régulateur de vitesse intelligent (avec fonction de freinage automatique) auquel il est possible d’adjoindre la fonction Stop&Go en option, le système iDrive qui peut recevoir le système de navigation professionnel faisant passer la taille de son écran de 7,5 à 10,2 pouces, l’avertisseur de dépassement de vitesse et de changement inopiné de bande de circulation, le système BMW Night Vision, avec détection automatique des personnes ou les feux adaptatifs au Xénon. On pourrait continuer encore tant la liste est longue…
En option, il sera possible d’opter pour une finition Exclusive, des «système d’aide de franchissement d’intersection», la caméra de recul, les sièges avant ventilés, etc.
Le coffre, accessible via un double système d’ouverture du hayon (comme expliqué dans la partie 1), propose une contenance de 440 litres de série. Mais comme dans les grandes limousines d’antan, une cloison située derrière les sièges arrière vient isoler complètement l’espace dédié aux occupants de celui réservé aux bagages. En avançant les sièges arrière au maximum (ce qui permet de conserver autant d’espace aux jambes que dans une Série 5 berline), la contenance du coffre passe tout de suite à 590 litres, extensibles à 1.700 litres en ôtant complètement cette cloison et en rabattant le dossier des sièges.
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