Essai Audi A8 : troisième génération (1/4)
par Nicolas Meunier

Essai Audi A8 : troisième génération (1/4)

Le changement dans la continuité. Tel pourrait être le slogan de la nouvelle A8. En effet, cette troisième génération de la limousine allemande semble bien proche de la précédente, esthétiquement du moins. Technologiquement, elle embarque un arsenal d’équipements, histoire de ne pas être en reste face à ses rivales.

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Sur le plan du style, cette A8 semble être un copier-coller de son aînée. Même silhouette, plutôt élancée au vu des canons du segment, même artifices esthétiques, à commencer par la ligne de care, simplement un peu plus marquée qu’avant. Les différences sont donc subtiles, avec un arrière peut-être un brin plus fuyant vu de profil et une calandre encore plus imposante. D’ailleurs, Audi nous avait habitués à un peu plus de finesse dans ses derniers concepts. Cette A8 est simple et massive, un peu surprenant. On n’y retrouve donc pas la calandre Singleframe qui tend vers un hexagone ni les plis de carrosserie un peu plus délicats qu’auparavant.

Un statuquo un peu déroutant, surtout si on considère que l’A8 n’était pas la plus prisée des limousines, laissant la place devant les palaces à sa rivale de Stuttgart, la Mercedes Classe S. Cela dit, l’A8 joue sur un autre créneau, celui d’être la plus dynamique des limousines. Pour cela, elle met en avant son atout traditionnel de la légèreté, obtenu grâce à l’Audi Space Frame, la structure en aluminium, qu’Audi a été le premier à introduire en 1994, au lancement de la première génération d’A8. La transmission quattro est également du voyage, tout au moins au lancement.

En effet, l’A8 est d’abord disponible simplement en V8 quattro, histoire d’asseoir son rang. Sont donc disponible une version diesel de 350ch et un V8 FSI, essence donc, de 372ch. Juste après arrivera un inédit V6 TDI 3,0l de 250ch, qui était aussi à l’essai lors de cette présentation. Puis le développement de gamme se poursuivra par le bas, avec une version dégonflée à 204ch de ce même V6 TDI, qui sera disponible en traction uniquement. Cette dernière version sera avant tout destinée à offrir une entrée de gamme aux faibles émissions de CO2 (159g/km) et consommation (6,0l/100km). Suivra une extension par le haut, avec l’arrivée tout d’abord de la version à empattement long, puis de la W12 et enfin de la S8, qui devrait abandonner le V10 Lamborghini pour un V8. La gamme se veut donc suffisamment large pour rivaliser avec ses concurrentes désignées : la BMW série 7 et la Mercedes Classe S.

Une gamme large et surtout un équipement technologique à la hauteur. Audi a en effet doté son A8 de toutes sortes d’équipements, de manière à être au niveau de la concurrence. Cette catégorie est LE laboratoire technologique de l’automobile, surtout pour les constructeurs allemands. La nouveauté la plus impressionnante est sans doute ce GPS, qui communique avec tout le reste de la voiture. Sachant quel est le profil de la route à venir, il est capable de choisir le réglage de suspension, l’orientation des phares et autres paramètres, avant même d’entrer dans le virage. Les optiques entièrement à LED sont également une innovation (même si la R8 en a eu la primeur) indisponible chez la concurrence. D’ailleurs, Audi est un des constructeurs les plus en pointe sur le design nocturne et l’éclairage. Le département consacré ne compte pas moins de cinquante personnes…

A première vue, l’A8 est donc classique. Sa technologie est d’avant-garde, à l’identique de ses concurrents allemandes (les anglaises étant moins en avance sur ce plan). A priori donc, cette nouvelle limousine a les atouts pour relever le défi de la Classe S et de la série 7, toutes deux récemment renouvelées.

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Le changement dans la continuité. Tel pourrait être le slogan de la nouvelle A8. En effet, cette troisième génération de la limousine allemande semble bien proche de la précédente, esthétiquement du moins. Technologiquement, elle embarque un arsenal d’équipements, histoire de ne pas être en reste face à ses rivales.

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