Termini Imerese : de nouvelles grèves contre la fermeture
Les protestations se poursuivent en Sicile devant et aux abords de l'usine Fiat Termini Imerese alors que le constructeur italien a depuis longtemps confirmé l'arrêt de l'activité du site (officieuses, s'évaporent au fil des semaines.
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Les protestations se poursuivent en Sicile devant et aux abords de l'usine Fiat Termini Imerese alors que le constructeur italien a depuis longtemps confirmé l'arrêt de l'activité du site (ce pour 2011). Ils étaient encore plusieurs centaines à manifester hier contre la décision prise officiellement en décembre dernier par les dirigeants Fiat. Quant à la possibilité d'un repreneur du site, toutes les pistes, entre officielles et officieuses, s'évaporent au fil des semaines.
Environ 1 000 salariés de Fiat et des entreprises sous-traitantes ont manifesté à Palerme et à proximité de l'usine hier. Les ouvriers et syndicats de pointer du doigt une certaine incohérence entre les déclarations de bonnes intentions signées Sergio Marchionne et cette douloureuse réalité sociale.
Fin décembre, Fiat avait en effet annoncé qu'il était prêt à accroître sa production à 1 million de voitures en Italie d'ici à la fin 2011( 650 000 environ actuellement) en rapatriant par exemple la production de la future Panda de Pologne vers le complexe industriel de Pomigliano d'Arco. Au sein du site Termini Imerese on pensait alors pouvoir prétendre à récupérer éventuellement une part du gâteau après réoutillage. Visiblement non.
Enfin vient de surgir une mystérieuse option pour l'usine sicilienne. Elle proviendrait de l'homme d'affaires sicilien, Simone Cimino. Il envisagerait de profiter des installations pour "développer un projet de voiture électrique alimenté grâce à l'énergie solaire" rapporte la presse italienne. Très bien, piste suivante.
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Les protestations se poursuivent en Sicile devant et aux abords de l'usine Fiat Termini Imerese alors que le constructeur italien a depuis longtemps confirmé l'arrêt de l'activité du site (officieuses, s'évaporent au fil des semaines.