Le PDG de MG Sports & Racing mis en examen
Le filet se resserre autour de "vrai" MG n'y sont pour rien. Les accusateurs sont ses anciens employés et partenaires. Et leurs témoignages sont accablants.
Le filet se resserre autour de "vrai" MG n'y sont pour rien. Les accusateurs sont ses anciens employés et partenaires. Et leurs témoignages sont accablants.
Le filet se resserre autour de MG Sports & Racing. William Riley, son PDG, a été mis en examen. Les responsables du "vrai" MG n'y sont pour rien. Les accusateurs sont ses anciens employés et partenaires. Et leurs témoignages sont accablants.
Résumé des précédents épisodes: William Riley (descendant des fondateurs de la marque éponyme) profite de la faillite de MG-Rover pour acheter en toute légalité la branche sportive (MG Sports & Racing) et un lot de SV plus ou moins terminées.
En avril 2008, la société de Riley démarre. Elle présenta une version cabriolet de la SV et elle annonça un modèle électrique. Le tout sous les regards consternés du Chinois SAIC, repreneur du site MG de Longbridge.
Problème: Riley oubliait de payer ses employés.
En juin 2009, il est condamné à verser 6 000£ (6 800€) d'arriérés de salaires à Jack Alton, un de ses mécaniciens. Alton souligne que MG Sports & Racing ne faisait presque rien, mis à part revendre les SV acquises.
Tony Cox, son ex-bras droit, réclame lui 13 500£ (15 200€) d'arriérés de salaires et lui aussi souligne que MG Sports & Racing ne produisait et n'assemblait rien. Le vrai-faux procès intenté par les Chinois (qui ont d'autres chats à fouetter) était un paravent pour détourner l'intention.
En 2009, un homme d'affaire Canadien achète un SV. Passionné de la marque, il veut représenter MG Sports & Racing au Canada; la voiture servira à attirer des clients. Il juge que l'intérieur de l'exemplaire qu'il a reçu n'est pas satisfaisant et renvoie sa SV à l'usine.
A sa grande surprise, il découvre ensuite sa voiture sur un site de vente aux enchères. Le prix-plancher n'était pas atteint, mais la SV fut vendue à un homme, qui la crasha peu après.
Du coup, Riley est également mis en examen pour vol.
Riley a mis 3 millions de livres (3,4 millions d'euros) sur la table et jusqu'à preuve du contraire, il ne se serait pas enrichi. Personnellement, je pense que c'était un amateur qui n'avait pas compris la réalité des moyens techniques et financiers requis pour construire des voitures.
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