Essai Nissan Cube : Lounge à roulette (2/3)
par Nicolas Meunier

Essai Nissan Cube : Lounge à roulette (2/3)

Si l’extérieur est électroménager, l’intérieur du Cube est inspiré d’un jacuzzi. Le designer a souhaité une forme enveloppante, dans un environnement lumineux. Evidemment, la forme extérieure permet une utilisation rationnelle de l’espace qui fait qu’on se sent à l’aise à l’intérieur.

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Quand on rentre dans le Cube, ce qui frappe au premier abord, ce sont les sièges. Là encore, ils n’ont rien d’automobile. Moelleux et quasiment sans rebords latéraux, ils ressemblent plus à de confortables fauteuils de salon. Et en effet, ils le sont, confortables. Comme toujours chez Nissan, on a le choix entre un intérieur clair ou foncé mais guère plus. Il est en effet dommage de voir que la sellerie en velours chocolat n’est disponible que sur la série limitée Cube Concept, dont seuls 70 exemplaires seront dévolus à la France.

On est tout de suite frappés par l’impression d’espace qui se dégage de cet intérieur. Le pare-brise étant vertical, il se situe assez loin de la tête des passagers avant et évite donc l’impression de confinement. La planche de bord est elle aussi assez verticale et creusée, n’envahissant pas l’espace intérieur. Question habitabilité, c’est donc une réussite. En plus cet habitacle est lumineux, du fait d’un toit vitré (en série sur tous les modèles) et de généreuses surfaces vitrées. L’impression générale au premier abord est donc bonne, même si on aurait aimé des assemblages plus soignés dans ce qui se veut un objet de design.

A propos de design, celui-ci semble avoir soigné les détails plutôt que l’aspect général, somme toute classique. Il en est ainsi des porte-gobelets. Ces trous du Cube voient en effet leur fond décoré d’un motif en forme d’onde. Celui-ci fait à la fois référence à la surface d’un étang après la chute d’une pierre et aux rangées de gravillons des jardins japonais. Un esprit zen qui joue donc sur l’origine du Cube. Pour s’en convaincre, il suffit de s’apercevoir que le motif en onde est partout (haut-parleurs, ciel de toit…). Quant au volet de toit, il fait explicitement référence aux cloisons en papier de riz.

Enfin, l’intérieur est personnalisable, tout autant que l’extérieur. Il est ainsi possible d’ajouter un éclairage d’ambiance coloré ou un drôle de tapis de planche de bord, qui figurait sur notre modèle d’essai.

Une fois installé au volant, il est temps de démarrer. Sur les versions haut de gamme, le démarrage sans clé (indispensable sur une citadine moderne) vous dispense d’avoir à tourner la clé dans le barillet et vous permet d’accéder à l’habitacle sans souci si vous avez les bras chargés. D’ailleurs, la clé en forme de ballon de rugby est reprise de chez Infiniti sur le Cube… Après un appui sur le bouton de démarrage, le combiné d’instruments s’allume, dans une forme qui rappelle celle de la calandre. Avec deux disques (l’un sybolisant la terre et l’autre la lune), un pour le compte-tours et l’autre pour le tachymètre, histoire de prolonger encore l’ambiance zen. Le point commun de cet intérieur avec l’extérieur ? Ici non plus, pas de référence à l’automobile…

A 17 400€ en version de base avec le moteur essence, le Cube se situe dans le haut du segment question tarifs. Bien équipé, il se retrouve alors face au Citroën C3 Picasso VTI 10 Confort, affiché 17 550€. Quant au Kia Soul et à la Daihatsu Materia équivalents, leurs tarifs sont bien plus raisonnables, tournant aux environs de 15 000€.

http://www.dailymotion.com/swf/video/xbuqvd

Essai Nissan Cube - test modèle 2010 - 1.5l dci de 110ch

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Si l’extérieur est électroménager, l’intérieur du Cube est inspiré d’un jacuzzi. Le designer a souhaité une forme enveloppante, dans un environnement lumineux. Evidemment, la forme extérieure permet une utilisation rationnelle de l’espace qui fait qu’on se sent à l’aise à l’intérieur.

Nicolas Meunier
Rédacteur
Nicolas Meunier

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