Essai Mazda 3 MPS (2/3) : Intérieur inspiration chaine Hi-fi
par Bernard Muller

Essai Mazda 3 MPS (2/3) : Intérieur inspiration chaine Hi-fi

A l’intérieur, on est frappé par l’imposante console centrale. Le dessus du tableau de bord est recouvert d’un plastique mou, élément indispensable actuellement pour pouvoir éventuellement bénéficier des qualificatifs de «bonne finition ». Plastiques mous dont la version précédente ne disposait pas.

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Cependant, un regard plus appuyé faite vite apparaitre des détails qui détonnent et laissent un sentiment d’inachevé. Ainsi, si le haut du tableau de bord est recouvert de plastique mou, il n’en est pas de même de la surface entre le volant et la console centrale, surface qui présente pourtant une texture identique. De même, la bande de plastique horizontale n’essaye même pas de cacher son origine, en imitant l’aluminium par exemple. Ici, ca ressemble à du plastique et ça sonne creux… En fait, si l’assemblage ne souffre pas de critique particulière, le choix des matériaux fait un peu trop bas de gamme, surtout pour un véhicule de 30000 euros.

L’imposante console centrale présente elle aussi une surface en plastique lisse, et son style ressemble furieusement à la mini chaine hifi qui trône chez moi…

Les sièges enveloppants offrent un bon maintient, mais ce ne sont pas des sièges baquets. La banquette arrière est homologuée pour 3 passagers, mais taillée pour 2. La 3e personne pourra s’y installer, mais ne disposera d’aucun maintient.

La banquette arrière est fractionnable 60/40 et permet ainsi d’augmenter la capacité de chargement du coffre qui peut passer de 340 à 1360 litres. 340 l est dans la moyenne basse de la catégorie, une valeur d’autant plus faible que la Mazda 3 est la plus longue des compactes avec 4m50, alors qu’une Mégane RS se contente de 4m30 et une Focus ST de 4m36 tout en offrant une capacité de chargement plus importante…

Retour à la place du conducteur.

Par rapport aux versions standard de la Mazda 3, l’intérieur se démarque par le sigle MPS à l’intérieur des compteurs, et surtout le manomètre de pression de suralimentation à affichage LCD positionné entre le tachymètre et le compte tours.

On notera également la bande du tableau de bord noire à points rouge et le cuir du levier de vitesse à couture rouge. Levier de vitesse qui est surélevé de 60mm pour améliorer son maniement en conduite sportive, et compenser la position de conduite assez haute.

Mise à part la sellerie, c’est pratiquement tout ce qui caractérise l’intérieur de la version MPS, bien peu comparé aux intérieurs de Focus RS ou de Mégane RS par rapport aux versions plus sages.

Le volant ne contient pas moins de 18 interrupteurs, ne manque plus qu’un clavier complet d’ordinateur… Et vous trouviez celui de la Citroën C4 surchargé ? Il faut dire qu’il a ici fort à faire, puisqu’il permet de manipuler la radio, le régulateur de vitesse, mais aussi le GPS.

Le GPS justement se caractérise par son écran minuscule de 4,1 pouces. A l’usage, cette taille n’est pas trop gênante, car en contrepartie, le GPS est idéalement positionné proche de l’angle de vision. Par contre, si vous cherchez un nom de rue précis, n’oubliez pas vos lunettes pour déchiffrer celles affichées par le GPS sur les cartes.

Le fonctionnement de ce GPS est quelques fois étrange. Ainsi, après m’être trompé à un carrefour, plutôt que de m’indiquer de faire demi tour, le GPS a préféré recalculer un nouvel itinéraire pour finalement faire un circuit de 10km qui me ramenait exactement au même point…

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Pour résumer

A l’intérieur, on est frappé par l’imposante console centrale. Le dessus du tableau de bord est recouvert d’un plastique mou, élément indispensable actuellement pour pouvoir éventuellement bénéficier des qualificatifs de «bonne finition ». Plastiques mous dont la version précédente ne disposait pas.

Bernard Muller
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