Vous aviez aimé la première série d'images censées vous motiver? Bonne nouvelle: voici une deuxième série.

Sauf qu'au lieu d'utiliser plusieurs images, je vais en utiliser une plusieurs fois. En l'occurrence, il s'agit d'un cliché d'Erik Carlsson, utilisée pour une pub pour une bière (ce n'est pas pire que tout ceci.)

Pour info, Erik Carlsson est un rallyman Suédois qui a fait l'essentiel de sa carrière chez Saab. Il en est aujourd'hui le porte-parole. D'ailleurs, aujourd'hui, il se dit confiant dans l'avenir du constructeur. Il était marié à Pat Moss (la sœur de sir Stirling), décédée l'an dernier.

Carlsson a connu son heure de gloire au début des années 60 (avec notamment des victoires au Monte-Carlo 1961 et 1962.) Le rallye quittait ses formats traditionnels de "marathons de la route" et de rallyes de régularités pour aller vers la forme qu'on connait aujourd'hui. On commençait alors seulement à réaliser que pour franchir un Turini enneigé, mieux valait une petite berline agile qu'une grosse GT un peu pataude... D'où la surprise des observateurs de voir un pilote méconnu, sur une voiture dont ils n'ont jamais entendu parler, qui s'impose face à des Porsche ou des Ferrari.

Carlsson, c'est surtout des anecdotes à la pelle. Il revendique l'invention du "freinage pied gauche" car sa Saab manquait de puissance et il fallait garder l'accélérateur ouvert en courbe. Il avait un pilotage généreux. Lors d'un rallye de Suède, les commissaires au CP s'inquiètent de ne pas le voir venir. L'équipage suivant (une Cox!) vient pointer et ils lui demandent: "Il est où Carlsson? - Lequel? (NDLA: Carlsson est un nom très répandu en Suède) Celui qu'est sur le flanc?" D'où un surnom de "le-Carlsson-sur-le-flanc". Or, à la même époque, un livre pour enfant sortait sous le titre: "Karlsson sur le toit". Le rallyman fut donc renommé "Carlsson sur le toit" (Carlsson på taket en V.O.)

P.S.: la 10 n'est pas une boutade. Au rallye de Suède 1959, Carlsson prenait les virages à fond. En 1960, sa Saab développait 5 chevaux supplémentaires. Et il y a découvert à la dur que les virages ne se passaient plus à fond, surtout celui avec un poteau télégraphique au bout...

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