Essai SAAB 9-3X : chaleur nordique (2/3)
par Nicolas Meunier

Essai SAAB 9-3X : chaleur nordique (2/3)

A l’intérieur les modifications sont encore plus ténues par rapport à une 9-3 Sport Hatch standard. En effet, elles se résument à des seuils de portes griffés. On retrouve donc la jolie planche de bord arrondie, habituelle de la marque au griffon.

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Joile certes, mais la finition est tout de même moins léchée que chez Audi. Ainsi, quelques détails font tiquer, comme les comodos à l’aspect fragile ou les témoins de fermeture des portes « à l’ancienne ». Cela dit, l’ensemble est chaleureux et, encore une fois, sait charmer avec un brin d’originalité bienvenue. Les matériaux sont bien choisis sans être aussi luxueux que dans une A4 Allroad. Quant aux détails de design, comme le frein à main dissimulé, ils font partie des éléments qui font qu’on se sent bien à bord. L’esprit aéronautique de SAAB… On le retrouve dans un volant au dessin superbe (on aurait toutefois préféré du vrai alu en lieu et place du plastique peint) ou bien avec le Nightpanel typique de la marque, qui ne vous laisse que l’information nécessaire éclairée la nuit, si vous êtes las d’avoir un tableau de bord façon sapin de Noël.

L’équipement est plutôt généreux sur la finition unique de la 9-3X avec en série les indispensables sièges chauffants, les phares au xénon directionnels, la sellerie cuir et le GPS. S’il est un peu lent au démarrage, celui-ci est très intuitif à l’usage et distille très clairement ses informations. Toutefois, il fait partie de ce que j’appelle les « GPS Bisounours », qui vous calculent un temps de trajet comme si tout se passait dans le meilleur des mondes. Malgré la fonction de localisation des embouteillages, inutile donc de porter quelconque crédit à l’heure d’arrivée qui vous est affichée. Si la liste est généreuse, quelques lacunes, indisponibles même en option restent regrettables, à l’image du démarrage sans clé, du régulateur de vitesse à radar de distance ou du détecteur d’angle mort. Enfin, détail typiquement suédois : l’allumage automatique des phares est indisponible.

Cela dit, question tarif, la 9-3X est plutôt une affaire, puisqu’elle coûte environ 1500€ de… moins par rapport à une 9-3 Sport Hatch Vector pareillement équipée. Affichée 38 200€ en boîte manuelle (motorisation diesel), elle monte à 40 100€ avec la boîte automatique essayée ici. A rapporter aux plus de 50 000€ réclamés pour une A4 Allroad à l’équipement équivalent (boîte manuelle)…

Question habitabilité, la 9-3X s’avère honnête, en tout cas comparable à celle de sa concurrente germanique. Le coffre, s’il s’avère d’un volume à peu près comparable (c’est-à-dire qu’on est en droit d’attendre mieux pour un break de cette taille) ne bénéficie pas de toutes les astuces de l’Audi pour caler ou morceller le chargement.

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A l’intérieur les modifications sont encore plus ténues par rapport à une 9-3 Sport Hatch standard. En effet, elles se résument à des seuils de portes griffés. On retrouve donc la jolie planche de bord arrondie, habituelle de la marque au griffon.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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