AvtoVAZ : l'Etat russe débloque des fonds
Il faut sauver le soldat AvtoVAZ sa manière de soutenir celui dont il détient 25 % du capital.
Il faut sauver le soldat AvtoVAZ sa manière de soutenir celui dont il détient 25 % du capital.
Il faut sauver le soldat AvtoVAZ coûte que coûte. Une nouvelle fois le gouvernement russe met la main au porte-monnaies en annonçant l'octroi de 12 milliards de roubles (soit approximativement 268 millions d'euros) pour soutenir le constructeur automobile russe en grosses difficultés. La décision portant sur le déblocage de ces fond a été signée par le gouvernement ce jeudi. Le vice-Premier ministre russe, Igor Chouvalov, en a profité pour appeler de nouveau les partenaires d'AvtoVAZ "à apporter des technologies ou des moyens financiers". Renault avait déjà annoncé sa manière de soutenir celui dont il détient 25 % du capital.
L'État russe continue d'injecter des dizaines de milliards dans AvtoVAZ. Clairement la Russie avait logiquement prévu il y a plusieurs semaines déjà que tout serait mis en œuvre pour ne pas le voir couler. Si le gouvernement vient de débloquer 12 milliards de roubles, il prévoit d'en injecter au total 50 milliards dont une partie sera notamment utilisée pour augmenter le capital de la compagnie.
"Nous croyons que le versement du montant restant doit être lié à la modernisation technique de l'usine Avtovaz et les décisions qui seront prises par Renault-Nissan", a rajouté Igor Chouvalov. Mais sur ce point précis, Renault a déjà détaillé son plan en apportant en nature l’équivalent de 240 millions d’euros (10,8 milliards de roubles) par des transferts de technologies, machines, équipements et savoir-faire afin de produire de de nouveaux véhicules sur la plateforme de la Logan.
Malgré des appels du pied répétés, Renault n'entend pas augmenter sa part dans le capital d'AvtoVAZ (100 000 salariés). Au début du mois d'octobre, la dette du constructeur russe s'élevait à 62 milliards de roubles soit environ 1,4 milliard d'euros.
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Source : Interfax.
Il faut sauver le soldat AvtoVAZ sa manière de soutenir celui dont il détient 25 % du capital.
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