Autolib' d'un côté et Autoliberté de l'autre, la ville de Paris pour la première nommée et la société Europcar pour la seconde. A quelques jours du lancement de son offre Autolib' la ville de Paris a réagi sur l'attaque engagée par le loueur et sa décision de porter l'affaire devant la justice pour "concurrence déloyale" et "contrefaçon". Les élus de rappeler notamment que le nom Autolib' avait été déposé en février 2008 ne suscitant alors aucune réaction d'Europcar.

Dans un communiqué la ville de Paris donne son point de vue sur les poursuites judiciaires engagées par Europcar. "Cette décision nous surprend car les services proposés par le loueur de voitures Europcar sous le nom Autoliberté diffèrent largement de la délégation de service public que la Ville de Paris, la Région Ile-de-France et 28 communes de la métropole francilienne travaillent à mettre en place au sein du syndicat mixte Autolib'", déclare-telle.

Et les services municipaux de pointer des différences de taille entre les deux offres. D'un côté Europcar propose "un abonnement à un service classique de location de voiture à essence" alors que l'offre de la ville prévoit "la mise à disposition en libre-service, 7 jours sur 7 et 24h/24h de véhicules électriques en trace directe". Plus que sur les deux options proposées au Franciliens, ceci semble donc davantage se résumer à une atteinte directe au patronyme déjà usité par la société de location. La juridiction appelée à se prononcer devra trancher.

Pour mémoire le projet Autolib' c'est 3000 voitures électriques de deux et quatre places qui seront à terme disponibles à la location à Paris et sur la métropole (24h/24h et 7/7). Ces voitures louables seront destinées aux déplacements courts et occasionnels. La demi-heure coûtera environ 5 euros, en plus d’un abonnement compris entre 15 et 20 euros. Sinon, et si Europcar répondait à l'appel d'offres ?

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Source : AFP.