Le jeu des chaises musicales a commencé chez Opel et plus largement General Motors Europe. Alors que l'on s'interrogeait plus tôt dans la matinée sur le rôle qu'allait confier le constructeur US à Carl-Peter Forster (Fritz Henderson annonçait en effet un important remaniement), le patron de GM Europe a finalement décidé de claquer la porte. Tout sauf une réelle surprise, ce dernier ayant soutenu depuis le début le choix de Magna comme repreneur des filiales Opel/Vauxhall. Toutefois cette annonce demande encore confirmation.

Carl-Peter Forster avait depuis le début du feuilleton Opel indiqué sa préférence pour une cession à Magna. Avant le coup de théâtre, il estimait encore à 50 % (50 donc une moitié inverse également...) de chances que General Motors boucle définitivement le dossier en officialisant cette position. On connaît le dénouement et la décision du conseil d'admnistration du constructeur américain.

En porte à-faux vis à vis de sa direction, Carl-Peter Forster a sans doute préféré prendre les devants avant que GM ne lui montre la porte de sortie. Toutefois, ni GM Europe ni le principal intéressé n'ont encore officiellement confirmé cette annonce avancée par Der Spiegel. Selon ce même quotidien allemand, GM nommerait Nick Reilly (actuellement responsable des activités du groupe américain en Asie) à sa place en Europe avec mission d'assainir les marques Opel et Vauxhall.

Der Spiegel poursuit indiquant que si cette nomination venait à être confirmée, elle n'aurait rien de bon pour des salariés Opel déjà légitimement inquiets pour leur avenir. Nick Reilly est présenté comme un spécialiste des restructurations. On devine sous cette allusion une suite comme "et qu'importe le prix social à payer".

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Source : AFP - Der Spiegel.