Hyundai quitte le Japon
Nous sommes en 2009 après Jésus-Christ ; Hyundai.
Nous sommes en 2009 après Jésus-Christ ; Hyundai.
Nous sommes en 2009 après Jésus-Christ ; toute la Terre est envahie par les voitures Coréennes… Toute ? Non ! Car une ile peuplée d'irréductibles Japonais résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'y est pas facile pour Kia, Daewoo et surtout Hyundai.
Hyundai a débarqué sur l'archipel en 2001 et depuis, il n'a vendu que 15 000 voitures.
On peut évidemment pointer le protectionnisme du Japon et des rapports ambigües avec la péninsule Coréenne.
Plus prosaïquement, Hyundai fut surtout desservi par un réseau trop modeste et une gamme inadaptée. Au pays des kei, il propose la i30, la i30 break, la Grandeur (ancienne Sonata) et le Tucson.
A partir de là, Hyundai était condamné, malgré le recrutement de Bae Yong-Joon (le Zac Efron Sud-Coréen, qui déclenche des émeutes chez les Japonaises.)
Le constructeur Coréen a donc décidé de faire ses valises. Seuls les utilitaires resteront. Un sacré revers pour le N°1 Sud-Coréen, qui rêvait de battre les Japonais sur leur propre terre.
Ironie de l'histoire, les Japonais grignotent petit à petit le marché Sud-Coréen. En 2008, Lexus y a vendu 6 065 voitures, ce qui représente 10% du total des importations.
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