Bien que commercialisé en Europe depuis deux ans déjà, le CX-7 se fait pour le moins discret sur nos routes. Il faut dire que son unique moteur essence 2.3l de 260 chevaux disponible jusqu’à présent ne l’aidait pas vraiment à faire carrière sur le vieux continent. Mais les choses devraient changer très bientôt puisque Mazda le propose désormais doté d’un bloc diesel, le 2.2 MZR-CD de 173 chevaux emprunté à la Mazda 6.
L’adoption de ce bloc diesel est également l’occasion pour le CX-7 de se repoudrer le nez. Pour attirer le chaland, le SUV se fait encore plus souriant en adoptant un bouclier avant retouché intégrant une entrée d’air pentagonale pour se mettre en accord avec les dernières productions de la marque. Celle-ci est encadrée de deux ouïes verticales intégrant feux de jour et feux antibrouillard.
Le reste du style n’évolue pas et l’auto conserve donc son allure musclée grâce à ses ailes galbées, à ses flancs sculptés et à la «vague» dans la base des vitres latérales. Le tout, finalisé par des jantes de 17 pouces et des feux arrière de type «cristal».
A bord également, le CX-7 reçoit quelques menus aménagements, comme l’adoption d’une planche de bord faite de nouveaux matériaux plus agréables à l’œil et au grain plus valorisant. Mouais. On aurait tout de même espéré un peu mieux au vu de la dernière Mazda 3, d’autant que l’assemblage n’est pas exempt de remarques.
Mais même si les matériaux auraient mérité une qualité encore améliorée, cette planche de bord est plutôt bien pensée et l’on trouve les commandes de manière presque intuitive, en dépit du grand nombre de touches sur la console centrale.
Pour ce qui est de l’ambiance à bord, Mazda est resté fidèle à ses habitudes, avec un meuble de bord laissant peu de place à la fantaisie, malgré la présence des trois aérateurs centraux ronds qui viennent casser un peu les ligne raides du reste. Heureusement, le gris n’était pas omniprésent sur notre modèle d’essai qui disposait d’une planche de bord grise et beige, assortie à la sellerie.
Les sièges avant, s’ils sont loin d’être inconfortables, mériteraient tout de même un meilleur maintien au niveau du dos et des épaules. Ceux-ci semblent dessinés pour des personnes de taille XXL. A l’arrière, le tableau n’est guère plus brillant puisque le manque de profondeur de l’assise et du dossier, combiné à la garniture en cuir du siège ballotera immanquablement les passagers dans les courbes. En revanche, ceux-ci pourront aisément caser leurs jambes derrière les sièges avant, même les plus grands.
L’équipement est pléthorique dans notre version haut de gamme Sport+ (la Performance vendue en France offre un équipement équivalent), puisque l’intérieur cuir, les sièges avant chauffants, le toit ouvrant électrique, la caméra de recul arrière, le système GPS, le système de surveillance de la pression des pneus, les phares au xénon à allumage automatique et le régulateur de vitesse sont fournis de série.
Le coffre offre une contenance de 455 litres, ce qui se situe dans la moyenne de la catégorie, puisque l’engin accuse 4,7 mètre de long. En puisant dans la liste d’accessoires, il est possible de rendre celui-ci compartimentable, grâce une barre de séparation rigide ou à un ruban flexible. Comme sur notre auto, il est également possible d’opter pour un très pratique bac de rangement pliable et amovible, fort utile pour faire ses courses (surtout depuis que les sachets sont devenus payants).
Bon point également pour les dossiers rabattables qui portent le volume de chargement à 1.348 litres et qui se rabattent grâce à une simple poignée située dans le coffre. Bien pensé, même si le plancher libéré n’est pas intégralement plat.
Le CX-7 peut encore recevoir les capteurs de stationnement avant (de série sur Sport+ en Belgique) ou les seuils de portes au logo CX-7 illuminé de bleu.
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