Négocié voici quelques jours et soumis au vote des salariés syndiqués, le nouvel accord de travail entre Ford et l'UAW a été rejeté par une très forte majorité. De l'autre côté de la frontière, Ford a vu son plan accepté par les salariés Canadiens.
Négocié voici quelques jours et soumis au vote des salariés syndiqués, le nouvel accord de travail entre Ford et l'UAW a été rejeté par une très forte majorité. De l'autre côté de la frontière, Ford a vu son plan accepté par les salariés Canadiens.
Après avoir obtenu des concessions au début de l'année, au plus fort de la tempête, Ford espérait réduire à nouveau ses charges salariales, en obtenant de l'UAW des concessions équivalentes à ce qui a été obtenu chez GM ou Chrysler. Le nouveau contrat prévoyait un gel des salaires, un accord de non-grève valable jusqu'aux prochaines négociations salariales de 2011, et permettait à Ford d'embaucher de jeunes ouvriers moins bien payés. En échange, Ford proposait une prime versée au début de 2010 et s'engageait à industrialiser de nouveaux modèles aux Etats-Unis.
Ce sont près de 70% des ouvriers de production qui ont rejeté cet accord, et même 75% chez les employés qualifiés. Dans certaines usines, comme celle assurant la production du F150, le rejet a été de plus de 90%...
Au Canada, Ford a négocié un accord qui protège les sites industriels qui y sont implantés, en échange d'un gel des salaires jusqu'à fin 2012, et qui a été accepté par plus de 83% des membres du CAW.
Source : Ford / UAW
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