Essai Skoda Yeti (2/3) : Un monstre qui sait recevoir
par Bernard Muller

Essai Skoda Yeti (2/3) : Un monstre qui sait recevoir

L’impression ressentie à l’extérieur se confirme à l’intérieur. Tout comme le dessin de la carrosserie, celui de la planche de bord est classique et sans surprises.

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C’est du VAG.  Le design est simple et bien fini. Cependant là aussi, le style risque de prendre un coup de vieux face à une Peugeot 3008 par exemple, mais d’un autre côté, on se sent tout de suite en territoire familier.

A l’intérieur on est surpris par l’espace intérieur, de l’extérieur, le Yeti parait plus petit. Il mesure en fait 4m22, mais dispose du même empattement que l’Octavia, qui mesure 35cm de plus…

La modularité du Roomster

La modularité intérieure est reprise du Roomster. On y retrouve ainsi les sièges arrière rabattables (40/20/40) et amovibles individuellement les uns des autres. Les 2 sièges extérieurs sont coulissants dans le sens de la longueur, mais également latéralement. Ainsi, s’il n’y a que deux passagers à l’arrière, il est possible de déposer le siège central, puis de reculer les sièges restants et de les rapprocher l’un de l’autre pour offrir un espace digne d’une limousine.

Avec ces différentes configurations, le volume du coffre peut varier de 410 à 1760 litres.

Cependant en configuration normale et avec la roue de secours (en série, il y a un kit anti-crevaison) qui condamne le compartiment sous le plancher, le volume de coffre n’est plus que de 322 litres, ce qui est loin d’être exceptionnel dans la catégorie.

Dans la finition supérieure « Experience », le Yeti est équipé d’un toit ouvrant panoramique permettant d’éclaircir l’habitable.

Le Yeti aime crapahuter

Les différents modèles à notre disposition, étaient tous des versions 4x4, en finition Ambition (milieu de gamme) ou Expérience (supérieur), avec les motorisations essence 1,8l 160ch ou 2.0l TDI CR 140ch. Les versions idéales pour aller s’amuser avec les capacités tous terrains.

Du point de vue mécanique, le système 4x4 est obtenu à l’aide du coupleur Haldex de 4e génération. Cela veut dire que par défaut, le Yeti est une traction, et que les roues arrière ne sont embrayées qu’en cas de besoin. L’avantage de ce système est de préserver la consommation et d’être compatible avec les différents systèmes d’aide à la conduite : ABS et ESP.

Toutes les versions 4x4 reçoivent en série un système d’aide au démarrage en côte. Sur la finition Expérience, le Yeti est doté en plus d’une fonction « Off-Road » activable depuis le tableau de bord. Lors de forte déclivité (au moins 20%), et à vitesse inférieure à 20 km/h, le Yeti freinera de lui-même sans intervention humaine sur les freins ou l’accélérateur. A l’usage, en forte pente, si vous lâchez tout (sauf le volant bien sûr), le Yeti descendra tout seul à vitesse stabilisée.

Le Yeti n’est pas un vrai franchisseur, il ne dispose pas par exemple, de protection du sous bassement, mais sa garde au sol importante de 18cm, et ses porte à faux réduits lui permettront de passer par tous les chemins de montagne.

Mais il faut bien se rendre à l’évidence, pour la majorité des usagers, les qualités routières importeront bien plus que les capacités de franchissement, alors allons voir si le Yeti sait courir aussi bien qu’il sait grimper.

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Pour résumer

L’impression ressentie à l’extérieur se confirme à l’intérieur. Tout comme le dessin de la carrosserie, celui de la planche de bord est classique et sans surprises.

Bernard Muller
Rédacteur
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