Alors que la Superb de première génération n’avait connu que des ventes confidentielles, cette seconde génération connait le succès sur la plupart de ses marchés. Il faut dire que sa plastique enfin émancipée de l’ancienne Passat, et bien que décriée par certains, gagne en élégance et en prestance. Deux atouts que conserve le break, bien campé sur ses quatre roues, et qui ne dégage aucune impression de lourdeur comme c’est parfois le cas dans le segment.
La face avant est bien entendu complètement identique à celle de la berline, avec ces feux horizontaux qui encadrent une calandre à contour chromé arborant fièrement son emblème. Détail «so chic» les phares avant sont frappées du nom «Superb», incrusté directement dans le verre.
Dans cette déclinaison Combi, le break adopte une courbure de hayon inspirée de celle de sa petite sœur, l’Octavia. D’ailleurs, toute la partie arrière semble avoir puisé la même inspiration, avec ces feux placés verticalement et qui n’empiètent pas sur le hayon, qui supporte désormais la plaque. De dos, il serait d’ailleurs facile de confondre les deux. Pas de doute donc, on a bien affaire à une Skoda.
Break royal
A bord aussi, la Superb Combi conserve la recette de sa génitrice en lui ajoutant -of course- une petite touche de praticité supplémentaire.
Ainsi, l’espace de chargement offre une contenance de 633 litres qu’il est possible de porter à 1.865 en rabattant assise et dossier de la banquette arrière. Une contenance plus qu’appréciable pour la catégorie puisque, à titre de comparaison, une Passat en offre de 588 à 1.731, une 407 SW de 448 à 1.654 et une C5, de 533 à 1.590. Il faut dire aussi que l’auto offre la même longueur que la berline : 4,84 mètres. La manœuvre de la banquette se fait en deux mouvement : d’abord on replie l’assise contre les sièges avant, ensuite, on rabat le dossier. Dommage toutefois que l’espace ainsi libéré ne soit pas intégralement plat.
Cet espace de chargement conséquent ne grève en rien l’habitabilité dédiée aux occupants, identique à celle de la berline. Les passagers arrière auront donc toujours largement leurs aises, notamment au niveau des jambes, où l’espace est tout simplement digne de la catégorie supérieure, voire même, d’une «limousine» allemande.
Côté équipement, rien ne manque de série, mais il faudra puiser dans la liste des options pour profiter du système multimédia avec GPS Europe, du sytème audio Bose, du toit-ouvrant panoramique électrique, ou du hayon à ouverture et fermeture électriques. Rien d’indispensable donc, mais de petites choses qui viennent agrémenter l’utilisation quotidienne de l’auto.
Le coffre a également été bien pensé puisqu’en plus d’être modulable, il peut être doté d’un plancher coulissant sur quelques centimètres vers l’arrière, permettant ainsi de faciliter le chargement d’objets lourds ou encombrants, tout en protégeant le bouclier et le seuil de chargement des rayures. Skoda choie encore ses clients grâce à quelques petites attentions, comme la lampe de poche magnétique à diodes intégrée au coffre, qui peut se fixer sur n’importe quelle partie métallique ou encore, le parapluie caché dans la portière arrière gauche.
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Pour résumer
Apparue il y a un peu plus d’un an, la Skoda Superb rencontre un beau succès commercial sur la plupart de ses marchés. Pour conforter cette réussite, le constructeur tchèque en présente aujourd’hui la variante break, baptisée Combi, qui permet de répondre aux attentes de longue date de la clientèle de la marque. Car, à l'en croire , c’est pour répondre à une réelle demande que la Superb est désormais déclinée en break. Une évolution finalement assez logique lorsqu’on sait que, sur certains marchés, 2/3 des Fabia et Octavia vendues le sont en break. Le décor est posé.