Essai Audi A4 Allroad : baroudeur chic (1/3)
par Nicolas Meunier

Essai Audi A4 Allroad : baroudeur chic (1/3)

Après l’Allroad sur base d’A6 Avant, Audi décide de décliner le genre à l’échelle inférieure, avec l’arrivée de cette nouvelle A4 Allroad. Elle aussi basée sur la version break de sa base, elle si situe à mi-chemin entre le break et le SUV, venant combler l’écart entre l’A4 break et le Q5 dans la gamme Audi.

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Le premier modèle de ce genre fut la Subaru Outback, lancée en 1995. Pionnier de la catégorie et seul à être disponible en berline (et même un étrange pick-up double cab dénommé Baja), il fut suivi dès 1997 par la Volvo V70 XC. Ce n’est qu’en 1998 qu’Audi tâte timidement le terrain avec un concept Allroad présenté au salon de Detroit, basé sur un break A6.

La version de série est finalement arrivée deux ans plus tard. Principale caractéristique : un design baroudeur chic des plus soignés. En l’absence de SUV dans la gamme, l’Allroad se présentait comme le tout chemin de la gamme. Si son remplacement fut un instant mis en question avec la sortie du Q7, l’Allroad a traversé les ans avec un certain succès, au point que le thème se décline maintenant sur l’A4. Un modèle qui arrive en plein développement de la catégorie, puisqu’il va se retrouver en concurrence frontale avec les toutes nouvelles SAAB 9-3X et Subaru Outback de dernière génération.

Pour qui connaît le break A4 et l’Allroad traditionnel basé sur l’A6, l’A4 Allroad ne provoquera aucune surprise, stylistiquement parlant. Les recettes sont identiques, au point qu’un œil non averti pourra confondre les deux Allroad. Cette A4 est évidemment un peu moins volumineuse, mais on retrouve la garde au sol surélevée, les protections latérales en plastique (peint couleur carrosserie sur notre version d’essai, une option), la calandre façon alu (à l’aspect un peu trop plastique) assortie au sabot… Autant de détails qui donnent un cachet certain à l’auto, surtout dans la très tendance version chocolat dont nous disposions. Quant aux jantes en alu poli et les phares au xénon avec lumières de jours à DEL (encore une option), ils parachèvent un style des plus flatteurs.

Quant à la silhouette générale, elle conserve les proportions agréables de la version standard, avec notamment l’essieu avant très avancé, qui ajoute une pointe de dynamisme au profil. On pourra juste lui reprocher d’être vraiment très proche de l’A6. D’ailleurs, on est en droit de se poser la question : y a-t-il réellement la place pour deux Allroad si visiblement semblables au sein de la même gamme ? En attendant, pour qui est amateur du genre, l’A4 permet d’accéder au style baroudeur chic pour moins cher que l’Allroad. Reste tout de même un écart de prix de 2300€ par rapport à une A4 Avant quattro correspondante…

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Galerie :

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Après l’Allroad sur base d’A6 Avant, Audi décide de décliner le genre à l’échelle inférieure, avec l’arrivée de cette nouvelle A4 Allroad. Elle aussi basée sur la version break de sa base, elle si situe à mi-chemin entre le break et le SUV, venant combler l’écart entre l’A4 break et le Q5 dans la gamme Audi.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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