La situation semblait tellement critique, que le premier ministre russe, Vladimir Poutine a dû s’impliquer dans le dossier et taper du poing sur la table, en « demandant » au constructeur français de participer au sauvetage de la maison mère de Lada.

Selon les autorités russes, AvtoVaz aurait besoin de 70 milliards de roubles (1,6 milliards d'euros) pour s'en sortir.

Comme on ne peut rien refuser à Poutine, Renault confirmait son soutien au constructeur russe, tout en précisant que cette aide pouvait prendre d’autres formes qu’un apport de fonds.

Cette réponse n’a apparemment pas dû suffire, puisque désormais, Renault précise son aide, qui se chiffre à 240 millions d’euros.

Nous en apprenons plus également sur les projets d’AvtoVaz pour les prochaines années.

Ainsi cet investissement aura lieu avant la mise en production de modèles à partir de châssis Renault (Dacia Logan) en 2012.

En 2012, AvtoVaz prévoit de lancer 5 nouveaux modèles, dont 2 sous sa propre marque Lada, 2 pour Renault et un badgé Nissan. Ces projets seront financés aux deux tiers par Renault -Nissan.

Ces 240 millions sont à mettre en rapport avec les 1 milliards de dollars que Renault avait déboursé en février 2008 pour acquérir 25% du capital d’AvtoVaz.

AvtoVaz, qui est en pleine restructuration avec la suppression de 27600, voir 50000 emplois, prévoit de vendre environ 300 000 véhicules cette année (plus de 50% de baisse par rapport à l’année dernière), mais espère fabriquer l’an prochain 445 000 véhicules.

Renault table donc sur une reprise du marché russe, et ne veut surtout pas risquer de se mettre Poutine sur le dos…

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Source : AFP