Dossier Opel : Magna tablerait sur la suppression de 11 000 emplois
par La rédaction

Dossier Opel : Magna tablerait sur la suppression de 11 000 emplois

Entre 8 000 et 12 000 emplois appelés à disparaître au total à travers Opel et Vauxhall, voilà le dénouement officiel de la vente d'Opel par General Motors. Ceci dit, une fourchette de 4 000 salariés condamnés ou pas ne représente pas vraiment un chiffre à prendre à la légère. Selon un quotidien allemand, Magna envisagerait finalement de supprimer 11 000 emplois à l'échelon du vieux continent. Avec précision on apprend même que 10 952 emplois (sur les 45 730 en Europe de Vauxhall et Opel) seraient voués à être rayés des effectifs.

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Entre 8 000 et 12 000 emplois appelés à disparaître au total à travers Opel et Vauxhall, voilà le plan initial et confirmé finalement par Magna et ses partenaires lors du dénouement officiel de la vente d'Opel par General Motors. Ceci dit, une fourchette de 4 000 salariés condamnés ou pas ne représente pas vraiment un chiffre à prendre à la légère. Selon un quotidien allemand, Magna envisagerait finalement de supprimer 11 000 emplois à l'échelon du vieux continent. Avec précision on apprend même que 10 952 emplois (sur les 45 730 en Europe de Vauxhall et Opel) seraient voués à être rayés des effectifs.

L'Allemagne qui avait milité avec force depuis le début du processuss de vente pour que la solution Magna l'emporte peut souffler, enfin presque, avec un plan social évoquant quelques 4 000 emplois appelés à disparaître (4 116 exactement). Soit moins que le dernier plan connu tablant sur 4 500 postes mais pratiquement deux fois plus que lors de la signature du tout premier accord où Magna avançait davantage 2 500 salariés (à l'époque il s'agissait de 10 % des 24 700 salariés allemands).

La répartition de ces postes se déclinerait à travers 800 emplois administratifs et le reste dans les sites industriels. Le site de Bochum devrait payer le plus lourd tribut avec 2 191 emplois supprimés, tout ou partie de la production devant être délocalisée en Autriche. Au niveau européen, l'usine d'Anvers et ses 2 517 salariés serait, comme prévu, condamnée.

Autre coupe d'ampleur aussi en Espagne avec 2 090 postes (sur environ 7 000) et chez Vauxhall en Angleterre avec 1 373 postes (sur environ 4 500). Le site polonais de Gliwice un temps annoncé comme épargné devrait aussi "collaborer" au plan en enregistrant la suppression de 437 postes.

De quoi attiser davantage les tensions déjà fortes entre l'Allemagne et les autres nations européennes, ces dernières contestant le plan arguant que l'Allemagne jouirait ainsi de la plus large sauvegarde d'emplois. Toutefois le processus complet de la vente n'étant pas encore officialisé, il pourrait se produire d'autres faits d'ici là dans la restructuration des marques.

A lire également. Dossier Opel : GM a choisi Magna, Magna reprendra Opel et Des tensions en Europe sur la restructuration d'Opel et de Vauxhall.

Source : Frankfurter Allgemeine Zeitung et AFP.

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Entre 8 000 et 12 000 emplois appelés à disparaître au total à travers Opel et Vauxhall, voilà le dénouement officiel de la vente d'Opel par General Motors. Ceci dit, une fourchette de 4 000 salariés condamnés ou pas ne représente pas vraiment un chiffre à prendre à la légère. Selon un quotidien allemand, Magna envisagerait finalement de supprimer 11 000 emplois à l'échelon du vieux continent. Avec précision on apprend même que 10 952 emplois (sur les 45 730 en Europe de Vauxhall et Opel) seraient voués à être rayés des effectifs.

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