L'empire du milieu regarde d'un œil bienveillant les constructeurs nordiques mise en vente par leurs propriétaires américains. Ainsi le Chinois BAIC, un temps en discussions plus ou moins officialo-officeuses avec Ford dans le cadre de la cession de Volvo, s'est officiellement entendu avec Koenigsegg pour apporter son concours au rachat de Saab vendu par General Motors. Les investisseurs mystérieux avancés ont désormais un nom mais BAIC n'est pas le seul à s'associer avec Koenigsegg. Quant au constructeur chinois, il s'ouvre une petite porte d'un constructeur européen après avoir échoué dans sa tentative de rachat d'Opel.BAIC devrait prendre un petit pourcentage dans le deal final (sans capacité de contrôle) aux alentours de 10 % selon diverses sources. Pour y parvenir le constructeur chinois apporterait un soutien financier à hauteur de trois milliards de couronnes suédoises soit approximativement 290 millions d'euros.

En sus de Koenigsegg et de BAIC, reviendrait un autre investisseur : il s'agirait d'un riche entrepreneur américain. Aucune donnée complémentaire ne transpire actuellement quant à l'implication de ce mystérieux acteur. Le financement du rachat officiel de Saab par Koenigsegg semble désormais acquis. Le gouvernement suédois pourrait toutefois revoir sa position et interférer auprès de la BEI (Banque Européenne d'investissements) pour garantir un prêt de 400 millions d'euros au groupe.

BAIC fait en tout cas coup double. Primo il s'ouvre une part minoritaire dans un constructeur européen. Secundo il pourrait également accéder à la technologie. Quant à Saab, il pourrait alors s'ouvrir les portes du marché chinois. A suivre.

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Galerie Saab / Koenigsegg.

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Galerie Saab 9-5.

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Source : Reuters.