Alors que l'Espagne, la Belgique et la Grande-Bretagne reprochent à l'Allemagne d'avoir jouer sa carte personnelle pour assurer la sauvegarde de ses quatre usines (et le maintien d'un nombre maximal d'emplois) et invitent l'UE à via la Commission européenne à étudier le dossier, les salariés espagnols d'Opel viennent d'apprendre la prochaine mise en place d'un large plan de chômage technique comme l'a confirmé une porte-parole de General Motors en Espagne.

Déjà dans le viseur de Magna via la réduction d'emplois (entre 1 700 et 2 100 salariés), le site espagnol Opel de Figueruelas va être touché par un plan de chômage technique. Ce plan concernera 600 salariés de novembre à mars de l'année prochaine.

"La direction de General Motors en Espagne a présenté jeudi au comité d'entreprise d'Opel un plan de réduction temporaire des effectifs, soit 600 salariés, travaillant sur la ligne de production de l'Opel Meriva la nuit", a déclaré la porte-parole de General Motors en Espagne.

Sans surprise, côté direction on annonce la mise en place de ce plan afin d'adapter la production à la demande (la production actuelle atteint 1 800 unités par jour contre une capacité maximale de 2 150 unités). Pour les salariés, il s'agit du troisième plan de ce genre depuis le début de cette année.

Cette annonce n'intervient donc pas (enfin jamais pour ce genre de nouvelles) alors que la restructuration européenne d'Opel par Magna ne reçoit aucun écho positif des pays européens, exception presque faite de l'Allemagne, malgré toutefois le mécontentement de salariés militant pour une réduction moindre de leurs effectifs.

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Source : Reuters via El Periodico.