Comment éviter un arrêt brutal et douloureux du marché redouté par les experts du secteur automobile français en cas d'arrêt soudain de la prime à la casse ? Idéalement en supprimant progressivement le dispositif de la prime à la casse. Oui mais dans le concret comment pourrait se traduire cette suppression progressive notamment récemment soutenue par Carlos Ghosn ? Soit l'État continue et soutient financièrement l'achat d'un véhicule neuf avec cette prime soit l'incitation est tout simplement rangée dans les cartons ? Du côté du gouvernement français on indique réfléchir à cette suppression progressive. Mais dans les faits pas de précisions.

Le ministre chargé de l'industrie, Christian Estrosi, indique que le gouvernement travaille à un arrêt progressif de la prime à la casse. Dans un entretien accordé au journal Les Echos il déclare ainsi : "La prime à la casse ne pourra être maintenue indéfiniment. il faut désormais imaginer un arrêt progressif. Nous y travaillons". Aucune échéance n'est précisée sur les modalités d'application de cette progression dans la suppression du dispositif.

"Je souhaite avant tout être certain que les constructeurs ne se contentent pas de gérer les stocks. Mais on me dit que les carnets de commandes sont remplis mais que les concessionnaires ne sont pas livrés assez rapidement car la production ne suit pas", poursuit Christian Estrosi.

En France le budget initial de la prime à la casse a été dépassé alors que sa prolongation jusqu'à 2010 est encore à l'étude. Après mystère. Et si par exemple le montant de la prime diminuait progressivement jusqu'à 2010/2011 justement, période sur laquelle les analystes s'accordent pour envisager un retour du secteur automobile à la normale ?

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Source : AFP et Les Echos.