Il fait beau, il fait chaud, les oiseaux chantent... Ah, l'été est enfin là! Quoi de mieux qu'un cabriolet pour profiter des ces belles journées ensoleillées. Reste à choisir... Et oui, dans l'offre pléthorique des constructeurs (Peugeot 308 CC, Volkswagen EOS, Serie 1 Cabriolet...) il est difficile de s'y retrouver. Pour cela, Leblogauto s'est mis en quatre (dur métier!) pour vous présenter les divers cabriolet du marché. Alors après les essais de la Ford Focus CC , la Peugeot 308 CC et la Volkswagen EOS, voici la Volvo C70.

Elégance et volupté

Elle n'est pas blonde aux yeux bleus, mais la Suédoise n'en est pas moins attirante! Au premier regard on tombe sous le charme. La C70 ne peut renier ses origines. Elle reprend trait pour trait les codes qui font aujourd'hui l'identité de Volvo:

- Calandre trapézoïdale

- Découpe saillante des ailes du capot aux phares arrières

- Console centrale slim

Un design épuré, élégant, classe... Aussi bien capoté que décapoté, la Volvo ne laisse personne indifférent.

Sous le capot... Le 2.0 turbo diesel de 136Ch. Malheureusement la version D5 180Ch n'étant pas disponible en parc presse, c'est une motorisation vieillissante que nous avons essayée. Défenseur devant l'éternel du Sans Plomb (d'autant plus pour un cabriolet!), c'était l'occasion pour moi de ne pas mourir bête et de lever mes préjugés...

Le toit rétractable offre une cinématique intéressante, bien que compliquée, visant à maximiser l'espace disponible dans le coffre une fois le toit replié... Au premier coup d'oeil l'avantage dégagé n'est pas vraiment visible. Le volume passe de 404 litres à 200 litres! En cas de congés prolongés, il faudra choisir entre rouler cheveux au vent, et sa garde robe!

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L'intérieur est lui aussi réussi. Le cuir est de bonne qualité, l'équipement complet, le design harmonieux. Mention spéciale à la console centrale que l'on connaît depuis longtemps mais qui fait toujours son effet. Sans atteindre la qualité des productions germaniques, les assemblages et les matériaux sont satisfaisants, et bien au dessus des productions françaises.

Plus surprenant, le GPS semble sortir d'une autre époque. A l'heure du tout tactile, Volvo la joue rétro, en proposant un GPS rétractable piloté par télécommande. Outre le fait que cette appendice disgracieux soit délicat à manier par la télécommande, sa position sur la partie supérieure de la planche de bord, le rend illisible en pleine lumière. A moins d'habiter en Angleterre ou de rouler avec le toit fermé 365 jours par an, il vous sera impossible de voir votre chemin dès le premier rayon de soleil... Contraignant pour un cabriolet...

Just Cruising

Contact mis, toit fermé, le moteur se fait très discret. L'insonorisation est parfaite. On a du mal à croire qu'une simple pression suffirait à rouler au grand air!

Loin d'être un foudre de guerre, le 2.0 Turbo répond quand même présent lorsqu'on appuie franchement sur la pédale de droite. La boîte automatique joue son rôle. N'ayant pas pour vocation la sportivité, ne vous attendez pas à voir des passages de rapport éclairs à la manière d'une DSG. Le moteur comme la boîte invite plus à la ballade qu'à une course endiablée. Le freinage reste correct malgré les 1725Kg de la bête! Ce poids se fait toutefois ressentir lorsque les premiers virages apparaissent. L'embonpoint couplé à un roulis important, rend la voiture inconfortable dans les enchaînements sinueux. Et cela empire proportionnellement à la vitesse.

Il est temps de passer en mode "free"! Une pression sur le bouton pour mettre en mouvement le toit, et hop...et hop...et hop...et....30 secondes plus tard le coffre vient se refermer et un léger bip vous avertit que la mutation est terminée. 30 secondes! En comparaison au 12 secondes de la version CC de la MX5, cela parait une éternité. Ne parlons même pas d'un système manuel. Cela impressionne au feu rouge, mais vous avez intérêt à être en parfaite synchronisation avec le feu si vous ne souhaitez pas vous faire lyncher par la quinzaine de voitures qui vous suit.

NDLR: Ne pas essayer de capoter ou décapoter dans les bouchons du vendredi soir du périphérique parisien. Pour avoir expérimenté la chose, je vous le déconseille. Vous risqueriez de devoir repartir avec une moitié de toit!

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C'est une fois le toit baissé que l'on prend pleinement conscience des qualités acoustiques de la voiture en configuration coupé. Le bruit provoqué par les autres véhicules semble assourdissant... Et au milieu de ce brouhaha, on devine le bruit son du 4 cylindres. Le temps que votre ouïe se fasse à son nouvel environnement, et on finit par n'entendre plus que le moteur! Je caricature volontairement, mais ma première impression était la bonne: un diesel n'est vraiment pas fait pour un cabriolet. Au lieu de profiter du feulement d'un engin fonctionnant à l'essence, on focalise sur le "clac clac" caractéristique du bon vieux moteur Diesel. Cela viendrait presque gâcher le plaisir. Heureusement, après quelques kilomètres sous un soleil radieux, seul le vent dans les cheveux, et la chaleur des rayons qui frappent votre visage comptent. Un sentiment de liberté et de bien être que seul un cabriolet peut vous apporter.

Agréable à deux, comme en famille (malgré le fait qu'il vous est impossible de suivre une conversation entre les places avant et arrières compte tenu du bruit occasionné par les remous d'air), la volvo C70 s'avère être une bonne voiture, avec une finition correcte et qui vous apporte un plaisir certain pour de longues balades ensoleillées... Mais je vous conseille tout de même la version T5! Autrement plus agréable à l'oreille!

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