Dès les premiers kilomètres, on ne peut qu’être bluffé par le confort de l’engin, acquis grâce aux suspensions retravaillées et à la position des occupants plus «centrale» (entre les deux essieux) que dans une Golf IV qui permettent de mieux atténuer les aspérités de la route.

Car on l’a dit, cette New Beetle est étroitement dérivée de la Golf IV, dont elle reprend la plate-forme, notamment. Une base solide et éprouvée donc, qui a toujours plus que de beaux restes.

A chaque pression de la pédale de droite, le moteur se fait fortement entendre, ce qui peut finalement s’avérer assez vite désagréable lorsque l’on roule capote ouverte. D’autant qu’alors, à chaque feux ou à chaque fois que l’on se retrouve à l’arrêt, les relents typiques des motorisations diesel viennent nous chatouiller les narines. J’ai pourtant déjà conduit des cabriolets diesels auparavant, mais c’était la première fois que cela se faisait sentir aussi fort, et était donc aussi gênant.

Si l’isolation moteur mériterait d’être plus soignée, l’isolation phonique est en revanche exempte de reproche. Non seulement les bruits extérieurs sont bien filtrés, mais en plus aucun bruit aérodynamique ne se fait entendre une fois la capote en place. A découvert, le filet anti-remous est indispensable pour éviter les désagréables coups de vent.

On l’a dit et répété, la New Beetle n’est plus toute jeune. Néanmoins, son châssis et ses trains roulants ont de beaux restes, et la voiture reste très plaisante et sécurisante à conduire, sur tout type de terrain : route, autoroute ou petits chemins sinueux. Bien sûr, comme aucun arceau n’est présent afin de préserver la ligne de l’auto, la rigidité de l’ensemble pourrait être meilleure, mais le New Beetle ne rechigne pas à la tâche lorsqu’on hausse le rythme.

Si le 1.9 TDI n’est pas le plus silencieux des moteurs, il se montre en revanche particulièrement sobre puisque, lors de ma semaine d’essai, j’ai parcouru plus de 700 kilomètres et le témoin lumineux de la réserve ne s’était toujours pas manifesté au moment de rendre l’auto. Le moteur sait aussi se montrer volontaire, et permet d’envisager les dépassements en toute sérénité.

Conclusion

Même si elle ne peut cacher son âge (plastiques, équipements, …), la New Beetle cabriolet reste une compagne de voyage fort sympathique…pour les balades ou week-end romantique uniquement. Car son manque d’aspects pratiques interdit pratiquement tout départ en vacances prolongées ou en week-end avec des amis. Reste que, une fois décapotée, elle continue à faire se retourner pas mal de monde, qui craquent sans doute pour sa ligne, semblant toujours être aussi aguicheuse malgré son grand âge.

Malgré son tempérament plutôt placide, la New Beetle TDI ne manque pas d’entrain lorsque le rythme augmente. On regrettera juste le niveau sonore très élevé du bloc 1.9 TDI, retraité de bien des modèles de la gamme déjà, et remplacé par un 1.6 TDI common rail bien plus moderne. Un moteur que ne connaîtra sans doute jamais la New Beetle, dont la carrière devrait être interrompue l’an prochain.