Essai Jaguar XFR : dandysme (1/3)
par Nicolas Meunier

Essai Jaguar XFR : dandysme (1/3)

Un an à peine après son lancement, la Jaguar XF voit sa gamme repensée. Exit l’ancien V8 de 4,2, place au 5,0l. Idem pour le diesel, qui voit sa cylindrée passer à 3,0l et sa gamme se diviser en deux puissances. Apparue comme une excellente berline bourgeoise et distinguée lors de notre premier essai en septembre dernier, nous avons cette fois pris en mais celle qui se veut la plus athlétique, j’ai nommé la XFR. Dans sa cible : la M5 et la E63 AMG.

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Un an à peine après son lancement, la Jaguar XF voit sa gamme repensée. Exit l’ancien V8 de 4,2, place au 5,0l. Idem pour le diesel, qui voit sa cylindrée passer à 3,0l et sa gamme se diviser en deux puissances. Apparue comme une excellente berline bourgeoise et distinguée lors de notre premier essai en septembre dernier, nous avons cette fois pris en mais celle qui se veut la plus athlétique, j’ai nommé la XFR. Dans sa cible : la M5 et la E63 AMG.

Pour se montrer à la hauteur d’une concurrence relevée, la XFR hérite (comme sa cousine XKR) du nouveau V8 de 5,0l présenté à Detroit. Dans cette version suralimentée, il développe 510ch. De quoi en faire la Jaguar la plus rapide de tous les temps (XJ220 comprise), abstraction faite de la bride électronique qui limite la vitesse de pointe du modèle de série à 250km/h, tout comme ses concurrentes (seul Lexus bride son IS-F à 270km/h, mais celle-ci concurrence plus la M3 que la M5…). La petite ballade d’une XFR à peine modifiée à Bonneville l’a d’ailleurs prouvé. Verdict : 363,188km/h.

Des considérations qui n’ont qu’assez peu d’intérêt au quotidien mais qui dévoilent le potentiel de l’engin et flattent l’égo de leur propriétaire (et accessoirement, celui du service marketing de la marque). Les allemandes puissantes sont méchantes et ça se voit. Un peu trop d’ailleurs. Jaguar a eu le bon goût de conserver une certaine élégance lors de la transmutation de la XF en XFR. Cependant, si la précédente XF-S (au V8 4,2 suralimenté, enterré par la XFR) était quasi identique visuellement aux autres XF, la XFR fait montre de quelques attributs singuliers destinés à asseoir son caractère plus velu.

Cela passe par un bouclier avant plus généreusement aéré, aux ouïes entourées de chromes, des bas de caisse latéraux un peu plus enveloppants, à l’image du bouclier arrière et divers détails estampillés « Supercharged », comme les jantes et les écopes de capot. Des subtilités qui ajoutent en caractère sans verser dans le tape à l’œil. Un juste nécessaire tout britannique, qui rend la ligne plus athlétique. Résultat, la XFR ne ressemble presque pas à la Lexus GS. A moins que ce soit l’habitude d’en voir…

Cette Jaguar affiche donc sa sportivité sans mauvais goût et c’est presque une première dans cette catégorie. Grâce lui soit donc rendue pour cela. La XFR s’adresse par son style au gentleman driver qui n’accepte pas de sacrifier l’élégance sur l’autel des performances.

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Un an à peine après son lancement, la Jaguar XF voit sa gamme repensée. Exit l’ancien V8 de 4,2, place au 5,0l. Idem pour le diesel, qui voit sa cylindrée passer à 3,0l et sa gamme se diviser en deux puissances. Apparue comme une excellente berline bourgeoise et distinguée lors de notre premier essai en septembre dernier, nous avons cette fois pris en mais celle qui se veut la plus athlétique, j’ai nommé la XFR. Dans sa cible : la M5 et la E63 AMG.

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Rédacteur
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