Le Qatar au capital de Volkswagen ? L'accord final se rapproche
Porsche progresse dans ses discussions avec le Qatar dans le but de donner à l'état du Golfe une participation dans le capital de Volkswagen. Il s'agirait d'un compromis qui ouvrirait la voie à une fusion des deux marques, selon plusieurs sources proches des négociations. Cette négociation intervient alors que Porsche croule sous 9 milliards d'euros de dettes accumulées (depuis la prise de contrôle de Volkswagen).
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Situation paradoxale, Porsche avait entamé des discussions avec le Qatar pour que celui-ci entre à son capital... mais c'est finalement Volkswagen qui attire l'émirat. La fusion des deux marques n'est plus à l'ordre du jour, du moins tant que l'accord avec le Qatar n'est pas finalisé. Porsche est désormais prêt à céder au Qatar ses options sur 20% à 25% des actions (la marque Porsche possède plus de 51% de Volkswagen). "Nous continuons de négocier la part que nous souhaitons acquérir", a indiqué récemment à l'AFP le Premier ministre qatari, Hamad Ben Jassem Al-Thani.
Si Porsche vend ses actions dans Volkswagen, cela améliorerait la santé de la marque de luxe, et ferait du Qatar le troisième actionnaire de Volkswagen... L'état Allemand, qui possède lui aussi des parts, pourrait s'opposer à cette manoeuvre... car le Qatar pourrait avoir une minorité de blocage. Pour rappel, deux pistes sont étudiées. La première (plus probable) serait une cession par Porsche d’une partie de ses options sur les actions Volkswagen au fonds d’investissement du gouvernement du Qatar. La seconde serait une augmentation de capital de Porsche. La solution choisie pourrait être révélée très vite.
Aucune partie ne souhaite faire de commentaires pour le moment. Hier, alors que l'information commençait à circuler, le titre Volkswagen à la bourse a bondi de 11,37%, et celui de Porsche a gagné 3,43%.
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Porsche progresse dans ses discussions avec le Qatar dans le but de donner à l'état du Golfe une participation dans le capital de Volkswagen. Il s'agirait d'un compromis qui ouvrirait la voie à une fusion des deux marques, selon plusieurs sources proches des négociations. Cette négociation intervient alors que Porsche croule sous 9 milliards d'euros de dettes accumulées (depuis la prise de contrôle de Volkswagen).