Essai Subaru Forester D : discret mais gagne à être connu (1/3)
Il faut bien l’avouer, les ventes de Subaru en France ne rencontrent pas un très grand succès, contrairement à la Suisse ou à la Nouvelle Angleterre dans le Nord-est des Etats-Unis.
Il faut bien l’avouer, les ventes de Subaru en France ne rencontrent pas un très grand succès, contrairement à la Suisse ou à la Nouvelle Angleterre dans le Nord-est des Etats-Unis.
Il faut dire aussi que Subaru souffre d’une double personnalité : en Europe, la marque est surtout connue pour ses voitures de rallye (WRX STI), alors qu’en Amérique du Nord, elle est reconnue pour ses capacités tout chemin, bien pratique pour se sortir de situations difficiles en hiver. Les « Outback » (Legacy mais aussi Impreza) y rencontrent un grand succès.
Le Forester rentre dans le rang
Pour augmenter ses ventes, Subaru a donc décidé de sortir de son image décalée (marché limité) pour rentrer dans le rang. Pour le Forester qui nous intéresse ici, cela signifie l’abandon de son look de break carré pour plus ressembler à un vrai SUV et concurrencer directement les Koleos ou Tiguan. Mais il reste cependant adepte du « hache » design, non, le bio ne passera pas par lui.
The beauty… of All-Wheel Drive
Par rapport a l’ancienne version (ci-dessous), le Forester grandit en longueur : +7,5cm, en largeur : +4,5cm et surtout en hauteur : +9cm. Il mesure maintenant 4,56m de longueur pour une largeur de 1,78m et une hauteur de 1,675m.
Pour donner un ordre d’idée, le Koleos mesure 4,52m x 1,85 x 1,71. Le Citroën C4 Picasso mesure 4,47m de long pour la version 5 places, et 4,59 pour le Grand C4 Picasso.
Il garde néanmoins un design que l’on pourrait qualifier de carré… Personnellement, ce n’est pas pour me déplaire, je préfère ce design carré à un design trop arrondi.
Hmm hmm, pour la paix des ménages, je me dois de donner ici l’avis de ma moitié, qui elle, n’aime pas trop ce style, le trouvant trop… "masculin"… A vous de juger.
Reste que malgré sa rareté, le Forester, surtout dans cette livrée grise, est assez passe partout et ne fera pas tourner les têtes sur son passage.
Notre modèle d’essai est doté de l’unique moteur diesel de Subaru, le boxer 2 litres déjà présent dans l’Impreza testée par Joest Jonathan Ouaknine et qui devrait représenter le gros des ventes en France. Il délivre ici 147ch à 3600 tr/min et un couple de 350Nm dès 1800 tr/min.
3 niveaux de finition sont disponibles : X, XS et Club. Il s’agit ici de la finition X d’entrée de gamme, qui se reconnait à l’extérieur par ses jantes de 16 pouces au lieu de 17, ses poignées de porte noires, et l’absence de barres de toit.
Mais il est temps de passer à l’essai proprement dit, pour lequel, le Renault Koleos testé auparavant, va nous servir de benchmark.
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