Essai Renault Koleos dci 150 : Au Père Tranquille (3/3)
par Nicolas Meunier

Essai Renault Koleos dci 150 : Au Père Tranquille (3/3)

Agréable à vivre, d’accord. Mais à conduire ? Notre Koleos était équipé du dci 150, motorisation d’accès à la gamme.

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On démarre en appuyant sur le bouton et… Surprise ! Le premier décollage ne s’effectue pas comme prévu. La faute à un embrayage « tout ou rien » qui fera caler n’importe quel conducteur non averti. Après trois tentatives, on arrive enfin à partir. Question performances, le dci fait ce qu’il peut mais il peut peu. Non pas que ce soit catastrophique, mais… si, en fait, si on considère le prix de ce modèle. Plus de 30 000€ pour se faire larguer par la première citadine venue. Certes, ce n’est pas une sportive mais tout de même...

L’apathie du moteur s’oublie bien vite, si on considère que la direction est encore pire. A savoir que lorsque vous tournez de volant d’un angle donné, vous ne savez pas de combien va virer votre Koleos. Je n’ai jamais vu une direction aussi floue et imprécise, au point qu’il est impossible de prendre une bretelle d’autoroute sans avoir à corriger l’angle au volant, jamais bien estimé du premier coup. Vous l’aurez compris, il est absolument impossible d’enchaîner les virages de manière dynamique du fait de cette direction. Dommage, le Koleos semble bien accrocher, même si des fois on croit qu’il sous-vire (en fait, la direction vous induit en erreur avant).

Un comportement pas dynamique pour deux sous donc, surtout comparé au Forester. Mais le Koleos est loin d’être bon à jeter. Tout d’abord, sa suspension est très souple, ce qui lui confère un confort royal, malgré des sièges assez durs. Un confort encore accru grâce aux gros pneus qui absorbent la moindre irrégularité. Ensuite, rouler pépère avec le large toit ouvrant ouvert est un vrai bonheur, un plaisir bien différent de ce que j’ai l’habitude d’attendre au volant d’une voiture. Ajouté au confort de suspension et à la position de conduite très particulière, cela donne un peu l’impression d’être assis sur un tapis volant.

Question franchissement, j’ai testé le trottoir devant chez mon boulanger, qui est assez haut. Le Koleos s’en tire très honorablement et sans secouer ses occupants. De toutes façons, il n’escaladera sans doute pas grand-chose d’autre…

Finalement, le Koleos est assez attachant. Pour qui cherche une familiale tranquille avec un brin d’originalité, il fait l’affaire avec bonheur (et quitte à acheter un 4x4 coréen, autant qu’il soit français). Ne cherchez toutefois pas la moindre velléité sportive dans cet engin, ce serait perdre votre temps. Pour cela, allez voir chez Subaru…

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Agréable à vivre, d’accord. Mais à conduire ? Notre Koleos était équipé du dci 150, motorisation d’accès à la gamme.

Nicolas Meunier
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