Il est quasiment écrit depuis le début que la cession d'Opel par General Motors ne se résumera pas à long fleuve tranquille. En effet depuis que Magna a presque raflé la mise de nombreuses vagues secouent le dossier. Oui, la revente de la firme au Blitz n'est pas si proche que cela. Ultime épisode en date avec l'intervention de l'UE à travers le commissaire européen à l'industrie.  Günther Verheugen demande à un "examen en profondeur du dossier".

Le montage choisi offre-t-il vraiment l'assurance d'une réussite sur la durée et sur la compétitivité de l'entreprise ? A travers cette question, le commissaire européen à l'industrie, Günther Verheugen, s'interroge sur le devenir de l'implication de Magna et ses partenaires devant garantir l'avenir d'Opel (20 % pour Magna, 10 % par les salariés, 35 % pour GM et 35 % par l'organisme bancaire Sberbank).

L'homme politique pointe également du doigt l'avantage alors accordé à la Russie. "Les Russes n'encourent qu'un risque faible à prendre une telle participation dans General Motors Europe. Ils vont ainsi gagner un accès aux technologies les plus modernes pour bâtir ensuite leur propre industrie automobile afin de s'exporter", poursuit-il. Et le commissaire européen de rappeler les autorités de Washington, de Moscou et de Berlin à étudier de nouveau le dossier en profondeur.

On attend également des réactions plus fortes des autres pays concernés de par la présence de complexes industriel Opel/Vauxall comme la Belgique, l'Angleterre ou l'Espagne. En attendant, chez Fiat, on peut se satisfaire indirectement de cette déclaration alors que Sergio Marchionne, appuyé par les autorités politiques italiennes, restent toujours en embuscade...

A lire également. Le dossier Opel loin d'être bouclé, Magna reprendra Opel, GM réclame plusieurs milliards de dollars et Fiat reste en course pour Opel.

Source : AFP et Die Welt.