La Veritas RS III au très select London Salon Privé
par La rédaction

La Veritas RS III au très select London Salon Privé

La dernière fois que le patronyme de Veritas RS III surfait sur l'actualité, un Mercedes McLaren Stirling Moss ?

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La dernière fois que le patronyme de Veritas RS III surfait sur l'actualité, un prototype du speedster néo-rétro venait alors de subir une lame de fonds. Ou plutôt d'être victime de l'imprudence de son conducteur envoyant sa monture monoplace s'encastrer contre un lampadaire. Et hop une somme de 320 000 euros réduite en bouillie. La Veritas III surgit de nouveau sous les phares de l'actualité donc avec la première présentation de la version définitive prévue pour le London Salon Privé au Hurlingham Country Club à la fin du mois de juilet prochain. Terrible dilemne pour les amateurs de speedster naviguant entre clin d'œil au passé et matériaux et mécaniques modernes : la Veritas RS III ou la Mercedes McLaren Stirling Moss ?

La monoplace devrait donc souffler un vent néo-rétro au London Salon Privé. Interprétation moderne des barquettes de compétition des années 1950, la Veritas RS III, dont la marque a été ramenée à la vie par les allemands de Vermot AG, ne fait pas dans la fioriture laissant alors seul le plaisir prendre les commandes. Point de béquilles électriques modernes frustrantes.

Du plaisir à l'état pur animé au choix par un V8 4.2 l de 480 chevaux ou, toujours au compartiment moteur tiré du catalogue BMW, un plus gouleyant V10 de 5 l (M5/M6) à la puissance portée à 600 chevaux. Avec un poids de 1 170 kilogrammes, le port du casque est impératif pour ne pas se faire défriser la permanente. 3,2 secondes et voilà les 100 km/h atteints au compteur. Un tachymètre qui monte même jusqu'à 347 km/h.

Et donc point de supports électroniques mais les mains bien fermes sur le volant et la tête bien calée pour maîtriser une barquette surpuissante forte d'une aérodynamique du même acabit. Heureusement sans ABS, Vermot AG bichonne le freinage en installant des disques de 380 mm et de 355 mm pincés par des étriers de six et quatre pistons.

Enfin, le tarif. Comptez 375 000 dollars le morceau soit environ 272 000 euros pour une production limitée à 50 unités. Si les calculs sont justes, vous pourrez donc opter entre une Mercedes McLaren Stirling Moss et trois Veritas RS III à quelques milliers d'euros près, la première étant facturée 750 000 euros (mais plus adéquate en cas de vie à deux...). Ou si vous résidez aux USA encore vous offrir environ 37 Nissan Versa. Un ultime comparatif totalement dénué de sens et de relations mais qui m'a fait esquisser un sourire (sic).

A lire également. Le prototype de la Veritas RS III dans le décor et Vidéo : la Veritas RS III.

Source : Auto Express et Vermot AG.

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