Essai VW Eos 2.0 TDI 140 DSG : sur la route (2/3)
Après la présentation de notre véhicule, il est temps de prendre la route. Nous ferons le point sur la vie à bord après avoir parcouru quelques centaines de kilomètres au volant de cette Eos.
Après la présentation de notre véhicule, il est temps de prendre la route. Nous ferons le point sur la vie à bord après avoir parcouru quelques centaines de kilomètres au volant de cette Eos.
Le levier de la boite DSG offre six positions : parking, marche arrière, neutre, automatique, séquentiel et sport. L’Eos, alors coupé, s’élance en mode automatique. La douceur de la boite surprend, c’est un autre monde par rapport à une SMG II par exemple. Ce n’est pas la même finalité non plus. Les rapports s’enchaînent en continu sans le moindre à-coup. On en vient à se demander quel rapport est enclenché ! La boite est réactive, rétrograde rapidement si le besoin s’en fait sentir et passe tout aussi rapidement et discrètement les rapports supérieurs une fois la pression sur l’accélérateur relâchée. Les premiers kilomètres en ville sont donc un vrai régal et à aucun moment je ne me suis retrouvé dans une situation embarrassante à cause d’un mauvais rapport engagé. Quant aux 140 chevaux et 320 Nm du 2.0 TDI, ils s’avèrent présents et disponibles, la voiture s’extrait rapidement de toutes les situations dans une discrétion appréciable. La direction à assistance variable permet de limiter les efforts en ville et participe au plaisir et à la sécurité à allure plus vive.
Une centaine de kilomètres sur autoroute permettront de se rendre compte que, loin d’être un foudre de guerre, le moteur est suffisant pour rouler l’esprit tranquille sans se soucier des dépassements ou relances. La boîte fait là encore des merveilles, tombant un ou deux rapports si le besoin s’en fait sentir et toujours sans le moindre à-coup. Quelques bruits aérodynamiques apparaissent au niveau des rétroviseurs, dommage car le moteur est relativement silencieux et les bruits de roulement bien filtrés.
Les petites départementales bourguignonnes furent le théâtre de la suite de mon périple et m’ont permis de découvrir réellement ce que vaut cette Eos. Premier point positif : encore cette boite DSG. Il est cependant utile d’insister dessus tant elle m’a semblé efficace et adaptée à l’Eos ! La seule chose qui m’a surpris, c’est l’inutilité du mode Sport. Le Drive classique remplit très bien son rôle et pousse de toute manière le régime de changement de rapport en fonction de l’accélération. On préférera donc ce mode là ou le mode séquentiel. Des palettes au volant auraient néanmoins été appréciables. Au niveau du comportement, le tableau est un peu moins idyllique : le poids se fait très vite sentir, la voiture est un peu molle de suspension et les pneus à flanc bas filtrent mal les petites imperfections. Cependant, le confort général reste très élevé. La voiture prend des appuis francs et offre une adhérence de premier ordre, les virages s’enchaînent à bonne allure mais un changement de cap trop rapide vous rappelle vite que l’arrière est lesté de 80 kilos (poids du système de toit rétractable) et vous fait lever le pied suite au léger flou et à la sensation d’avoir une voiture qui est dépassée par les évènements. Un autre élément qui m’a posé souci, c’est le reflet des contours d’aérateurs dans les vitres latérales. En dehors de ça, l’auto est agréable à mener et, pour ne rien vous cacher, j’ai pris beaucoup de plaisir à voyager avec. Elle fait bien ce pour quoi elle est destinée et c’est là l’essentiel. De nuit, les phares bi-xénon directionnels (en option) apportent un réel gain de sécurité.
Le mauvais temps laissant place à quelques rayons de soleil, il est temps de goûter aux plaisirs que procure le cabriolet. En 25 secondes, le toit est replié dans le coffre. Le fait qu’il soit en cinq parties permet d’avoir un pare-brise plus court qui, à défaut de protéger de la pluie, permet de profiter totalement du soleil, ce qui est, par définition, le principe du cabriolet ! Un petit bémol tout de même, les étapes d’ouverture et de fermeture du toit entraînent quelques mouvements de caisse. Sur la route, vitres montées, on ne subit que très peu de turbulences. Vitres baissées, c’est forcément plus décoiffant mais on peut tout à fait envisager une balade de la sorte.
Au final, il faut retenir de cet essai routier l’énorme agrément qu’apporte la boite DSG. Elle m’a bluffé en se montrant adaptée à toutes les situations et par sa discrétion totale. Si la voiture n’aime pas être brusquée, elle peut cependant être menée à bon rythme sans rechigner comme rouler tranquillement en profitant des paysages. Un compromis idéal et qui colle parfaitement à l’esprit et au look de l’auto. La consommation moyenne sur cet essai s’est élevée à 8,45 litres aux 100 kilomètres.
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