Essai Volkswagen Golf TDI 110 DSG : à l'usage (2/3)
par Nicolas Morlet

Essai Volkswagen Golf TDI 110 DSG : à l'usage (2/3)

 

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L’habitacle de la Golf et à l’image de la carrosserie : sobre et sans fioriture. Sorte de douce évolution également de la précédente génération. Pourtant, les progrès ne manquent pas… Même constat une fois en route, où la voiture a gardé le meilleur de la Golf V, tout en l'améliorant encore.

En ouvrant la portière, les possesseurs d’une Golf de cinquième génération ne seront pas dépaysés non plus puisque l’habitacle ne révolutionne en rien l’intérieur d’une Golf : tout est «carré», très sobre, et très bien fini. Il est cependant dommage que les plastiques du bas de la planche de bord et du rangement central soient aussi sensibles aux rayures. Notre voiture d’essai ne totalisait que 6.000 kilomètres et ces plastiques étaient déjà pas mal entaillés.

L’habitacle est spacieux, les espaces de rangements sont corrects et…un décapsuleur fait office de séparation entre les deux porte boissons à l’avant (situés entre les sièges). 

En passant derrière le volant, on trouve facilement une position de conduite parfaite grâce aux réglages dans tous les plans du volant et du siège conducteur. A l’avant, les sièges offrent un excellent maintient, à tel point qu’on a presque l’impression d’être assis dans un baquet. 

Sur la route, le nouveau bloc 2.0 TDI common rail fort de 110 chevaux s’avère amplement suffisant pour mouvoir la Golf, même s’il se montre un peu trop creux sous les 2.000 tr/min et ne répond plus au dessus des 3.500 tours. Plus que son efficience (4,5l/100 km annoncés), l’intérêt de ce nouveau bloc vient surtout de la réduction de son niveau sonore et vibratoire par rapport aux «vieux» TDI de la maison. Mais néanmoins, même une fois lancé, le moteur se fait encore un peu trop entendre à vitesse soutenue. Dommage car, pour le reste, l’isolation phonique a encore progressé par rapport à la Golf V et se montre désormais digne du segment supérieur.

Le bloc TDI était ici couplé à une boîte automatique à double embrayage DSG à six rapports et disposait des suspensions réglables selon trois modes : normal, confort ou sport. Pour ce qui est de la boîte de vitesses, elle est toujours dotée d’un mode «D», idéal pour une conduite souple, d’un mode «S» favorisant les hauts régimes pour un peu plus de dynamisme ou d’un mode manuel, auquel il ne manquait (sur notre voiture) que les palettes au volant pour le rendre vraiment intéressant. 

Côté suspensions, si le confort aux places avant reste très bon même lorsque le mode sport est enclenché (ce qui durcit sensiblement l’amortissement),  mieux vaudra opter pour le mode confort sur les longues distances ou les routes dégradées afin de préserver les lombaires des passagers arrière. Car là aussi «la Golf reste la Golf» !

En héritant des trains roulants de la Golf V, cette sixième génération hérite aussi de son comportement routier très efficace et sécurisant. La voiture semble vraiment collée au sol ! Revers de la médaille : ceux qui aiment se faire plaisir au volant en seront pour leurs frais, avec une direction qui ne remonte aucune informations de la route et un comportement strict, impossible à faire dévier. Mais bon, il est vrai qu’on achète pas une Golf (surtout en TDI) pour se prendre pour Sébastien Loeb sur les routes sinueuses.

Signalons encore que la Golf est la première voiture de son segment à recevoir un cruise control intelligent qui maintient automatiquement une distance de sécurité avec la voiture qui précède.

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Nicolas Morlet
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