30 avril. Le compte à rebours est engagé pour le constructeur américain l'accord avec Fiat n'a pas encore été officiellement conclu, donnée primordiale pour que l'administration Obama accorde de nouveau un soutien financier. Problème de taille : avant de parvenir à s'entendre définitivement avec la firme italienne, Chrysler doit s'accorder avec ses créanciers. Les dernières discussions qui semblaient déboucher sur un accord n'ont finalement pas convaincu l'ensemble des parties. Dès lors, sauf revirement total dans les prochaines heures, un placement sous la protection sur les faillites pour se restructurer intégralement se profile.
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30 avril. Le compte à rebours est engagé pour le constructeur américain Chrysler alors qu'il doit présenter au plus tard ce soir à minuit son nouveau plan de retour à la viabilité financière alors que l'accord avec Fiat n'a pas encore été officiellement conclu, donnée primordiale pour que l'administration Obama accorde de nouveau un soutien financier. Problème de taille : avant de parvenir à s'entendre définitivement avec la firme italienne, Chrysler doit s'accorder avec ses créanciers. Les dernières discussions qui semblaient déboucher sur un accord n'ont finalement pas convaincu l'ensemble des parties. Dès lors, sauf revirement total dans les prochaines heures, un placement sous la protection sur les faillites pour se restructurer intégralement se profile.
Le Trésor US, Chrysler et les créanciers (45 organismes bancaires, et hedge fund, dont les plus célèbres Citigroup, Morgan Stanley, Goldman Sachs et JP Morgan Chase, ces quatre dernières pour un total de 70 % de la dette) n'arrivent plus à accorder leur violon. Le Trésor qui proposait comme geste ultime une somme de 2,25 milliards de dollars (contre 2 milliards) en échange d'un abandon des 6,9 milliards de dettes n'a pas permis de signer un accord.
Insuffisant pour certains organismes bancaires et hedge fund. Au terme d'un vote final, les représentants des créanciers ont jugé cette offre irrecevable alors que parmi les premières propositions figuraient des actions au sein d'un nouveau Chrysler. Vu l'incertitude planant à court et moyen terme, l'option n'a pas fait recette.
C'est donc bel et bien ce pan financier qui blesse dans le dossier Chrysler. Le côté industriel avec l'alliance avec Fiat afin de restructurer sa gamme est autrement plus avancé quand le plan social avec les nombreuses économies à la clef ne pose pas trop de questions non plus. En cas d'issue positive au final, l'administration Obama débloquerait de six à sept milliards de dollars supplémentaires. Sinon : le chapitre 11.
Si les avis diffèrent sur le meilleur épilogue de ce scénario, dans les hauts rangs de la politique US on imaginerait mieux la seconde solution pour repartir de presque zéro. Ceci permettrait notamment de finaliser l'accord avec Fiat et de convaincre les créanciers (doutes émis) sans pression temporelles. De là à en faire que Chrysler en sorte plus fort de ce dépôt de bilan ? Nul doute que GM suivra également de près l'issue avant de présenter à son tour son plan (le 30 mai).
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30 avril. Le compte à rebours est engagé pour le constructeur américain l'accord avec Fiat n'a pas encore été officiellement conclu, donnée primordiale pour que l'administration Obama accorde de nouveau un soutien financier. Problème de taille : avant de parvenir à s'entendre définitivement avec la firme italienne, Chrysler doit s'accorder avec ses créanciers. Les dernières discussions qui semblaient déboucher sur un accord n'ont finalement pas convaincu l'ensemble des parties. Dès lors, sauf revirement total dans les prochaines heures, un placement sous la protection sur les faillites pour se restructurer intégralement se profile.