Quinquagénaire fringante, la Corvette a toujours eu une place à part au pays de la sportive à muscle –et pont rigide- apparent, tant son raffinement a pu passer pour de la féminité. C’est d’autant plus vrai, au début des années 80, que la C4 ne propose qu’un modeste V8 au bruit et au rendement de vedette de plaisance.
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L’apparition de la Corvette ZR-1, avec son arrière large et convexe, ses flatteuses roues de 17 pouces, sa suspension pilotée, sa boite mécanique à 6 rapports et surtout son moteur tout en aluminium à 32 soupapes, conçu par Lotus, va faire l’effet d’un choc. Une présentation en Suisse, une mécanique revue en Angleterre, un lancement presse sur le circuit de Mireval et autour de Carcassonne, la Corvette n’a jamais été aussi proche des européens. Elle n’a rien perdu de sa saveur des grands espaces, mais a gagné une rigueur inconnue jusqu’alors et des chevaux à rendre nerveux ceux de Zuffenhausen et de Maranello. D’autant que les 375 pur sangs proviennent d’une mécanique noble, à cent lieues des tracteurs dragstérisés originaires de Detroit. Comme ces derniers, l’américaine accélère fort, le 0 à 100 est l’affaire d’un peu plus de 4 secondes, mais, et c’est nouveau, elle tourne et vire avec une efficacité incontestable. 83 ZR-1 modèle 1989 seront assemblés à la main par Mercury Marine à Stillwater, Oklahoma, la production de la ZR-1 première du nom cesse à Bowling Kentucky en avril 1995. 7000 exemplaires au total verront le jour. De quoi rendre plus désirable encore cette Corvette, qui a fait entrer l'américaine dans le cercle des supercars.
La descendante
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Quinquagénaire fringante, la Corvette a toujours eu une place à part au pays de la sportive à muscle –et pont rigide- apparent, tant son raffinement a pu passer pour de la féminité. C’est d’autant plus vrai, au début des années 80, que la C4 ne propose qu’un modeste V8 au bruit et au rendement de vedette de plaisance.