Test Days LMS : Le grand homme vert et sa soucoupe bleue
Avec un peu de recul, je trouve qu’il y a quelque chose de très touchant dans la photo ci-dessus. Sur la gauche, on y voit la nouvelle Aston Martin LMP1, plus belle que jamais dans sa livrée Gulf qui lui va encore mieux qu’aux DBR9 GT1 de l’année dernière. Sous ses roues, on retrouve le tarmac du Paul Ricard HTTT, logique puisque l’auto était prise en photo alors qu’elle roulait dans le cadre des Test Days Le Mans Series. Et au centre à l’arrière, il y a ce grand homme en vert avec ses deux petites antennes qui marche non loin de son beau vaisseau spatial.
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Avec un peu de recul, je trouve qu’il y a quelque chose de très touchant dans la photo ci-dessus. Sur la gauche, on y voit la nouvelle Aston Martin LMP1, plus belle que jamais dans sa livrée Gulf qui lui va encore mieux qu’aux DBR9 GT1 de l’année dernière. Sous ses roues, on retrouve le tarmac du Paul Ricard HTTT, logique puisque l’auto était prise en photo alors qu’elle roulait dans le cadre des Test Days Le Mans Series. Et au centre à l’arrière, il y a ce grand homme en vert avec ses deux petites antennes qui marche non loin de son beau vaisseau spatial.
Ce terrestre extra n’est autre que George Howard Chappell, vieil ami de David Richards et patron d’Aston Martin Racing depuis que Prodrive s’était lancé dans la préparation des Aston Martin de course fin 2004 avec le programme DBR9.
Le grand Anglais aux antennes est fascinant à voir évoluer. Constamment en train de se déplacer pour discuter du ressenti de l’auto avec un pilote, étudier des données télémétriques ou donner des directives à ses ingénieurs, il prépare maintenant une nouvelle invasion après le GT1 au Mans les deux années précédentes. Cette année, c’est avec la nouvelle Aston Martin Lola qu’il opère.
Et cette auto est plus fascinante encore. Depuis le temps qu’on attendait de voir enfin Aston Martin s’impliquer réellement au Mans, on avait presque fini par perdre espoir. Et pourtant, la voilà enfin prête à affronter Peugeot et Audi dans les Hunaudières.
Les premiers tours de roues de l’auto sont délicats. L’une des deux autos présentes au Castellet finissait dimanche dans le rail à presque 300 kilomètres / heure et le proto ne semble pas présenter pour l’instant un niveau de performance capable de la placer directement au niveau des tueuses à mazout d’usine. Le programme ressemble d’ailleurs à un simple « one shot » d’un an monté pour faire du buzz et rendre hommage au cinquantenaire de la victoire de l’Aston Martin DBR1 aux 24 Heures du Mans, mais qu’importe.
Il y a longtemps que je n’avais pas été autant impressionné devant une voiture de course. Cette chose est stupéfiante. Sa livrée et son allure générale lui donne un air de Porsche 917. Le son de son V12 ( extrapolé de la DBR9 ) est toujours aussi redoutable pour vos tympans. Incroyable, ils ont même réussi à lui donner une calandre reprenant la forme des Aston Martin de série !
L’Aston Martin LMP1 ne sera peut-être jamais aussi compétitive que ses concurrentes 908 et R15. Son aérodynamisme parait d’ailleurs bien moins travaillé que ces dernières, même si je suis loin d’avoir la prétention d’y connaître quelque chose en mécanique des fluides. Mais on s’en fiche, elle est magnifique.
Les Aston LMP1 seront visibles dès le début du mois d’avril en Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans . La voilà en photo sur le Paul Ricard ( la première en haut à gauche est la même que celle de l’intitulé de l’article ).
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Pour résumer
Avec un peu de recul, je trouve qu’il y a quelque chose de très touchant dans la photo ci-dessus. Sur la gauche, on y voit la nouvelle Aston Martin LMP1, plus belle que jamais dans sa livrée Gulf qui lui va encore mieux qu’aux DBR9 GT1 de l’année dernière. Sous ses roues, on retrouve le tarmac du Paul Ricard HTTT, logique puisque l’auto était prise en photo alors qu’elle roulait dans le cadre des Test Days Le Mans Series. Et au centre à l’arrière, il y a ce grand homme en vert avec ses deux petites antennes qui marche non loin de son beau vaisseau spatial.
