La survie de la marque Saturn étant de plus en plus hypothétique, GM peut désormais envisager la possibilité de proposer ses modèles Européens sous d'autres marques. Si Buick vient immédiatement à l'esprit, la question de Cadillac reste en suspens. Premier modèle concerné, l'Insignia.

Véritable succès pour Opel, l'Insignia intéresse vivement GM pour le marché Américain. Si un dérivé Saturn était en cours de conception, ce projet est aujourd'hui abandonné. Il reste donc à GM trois marques pour proposer ce modèle aux Etats-Unis, Chevrolet, Buick et Cadillac.

Chevrolet serait sans aucun doute une solution viable, par son image qui ne nécessite pas particulièrement de montée en gamme du modèle. Toutefois, la marque dispose déjà dans sa gamme de la Malibu, une vaste et moderne berline que GM n'envisage nullement de remplacer à court terme.

Le cas de Buick semble rapidement réglé. La Buick basée sur l'Opel Insignia existe déjà, c'est la Regal, en vente en Chine. La seule véritable question qui se pose pour ce modèle, une fois solutionné la question de son positionnement par rapport à une Lacrosse basée sur la même plateforme, est en fait le lieu de production. Sa production en Europe pour exportation vers les Etats-Unis risque d'avoir les mêmes conséquences que pour la Saturn Astra : perdre la totalité des bénéfices dans les taux de change peu favorables. L'idéal serait donc de la produire sur place…

Pour parvenir à justifier une industrialisation locale, la seule marque Buick ne suffit pas. Dès lors, il reste la solution de Cadillac. La marque de haut de gamme de GM ne pourra toutefois pas se satisfaire d'une Isnignia simplement rebadgée. Un remodelage sera nécessaire, mais GM a prouvé avec la BLS que ce type d'opération était réalisable. Il suffira de faire aussi bien pour l'extérieur, et mieux à l'intérieur pour donner corps à ce nouveau modèle d'entrée de gamme de Cadillac.

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