Le ministre allemand de l'économie parti sauver Opel aux USA
Quand on aime on ne compte pas ... et quand l'emploi est menacé sur son territoire, on est prêt à prendre son bâton de pèlerin.
Quand on aime on ne compte pas ... et quand l'emploi est menacé sur son territoire, on est prêt à prendre son bâton de pèlerin.
Quand on aime on ne compte pas ... et quand l'emploi est menacé sur son territoire, on est prêt à prendre son bâton de pèlerin.
C'est semble-t-il le credo du ministre allemand de l'Economie Karl-Theodor zu Guttenberg, lequel n'a pas hésité à franchir l'Atlantique en vue de tenter de sauver des eaux le constructeur automobile Opel, filiale du géant américain General Motors (GM).
Les finances étant encore et toujours le nerf de la guerre, Mr zu Guttenberg doit rencontrer lundi à New York des représentants du secteur bancaire. Il se rendra à la suite à Washington pour s'entretenir avec le secrétaire au Trésor Tim Geithner et le patron de General Motors, Rick Wagoner.
Le gouvernement allemand s'est récemment donné "plusieurs semaines" pour décider d'une éventuelle aide à Opel, qui emploie près de 26.000 personnes en Allemagne et 50.000 en Europe.
Alors qu'Opel réclame 3,3 milliards d'euros d'aides publiques pour être sauvé de la faillite, les pouvoirs publics allemands demeurent prudents. Ils redoutent en effet que leurs efforts financiers ne profitent pas uniquement à “l'intéressé” et que les éventuelles sommes engagées ne servent à renflouer la maison-mère bien mal en point.
"Avant de décider, nous devons prendre connaissance d'importantes décisions aux Etats-Unis, savoir ce que compte faire la maison-mère d'Opel, General Motors", avait souligné cette semaine la chancelière Angela Merkel. Vendredi, cette dernière avait déclaré que l'Etat avait "la responsabilité politique de s'engager dans le cas d'une éventuelle séparation de General Motors et d'Opel ou d'une indépendance partielle".
Toutefois, Angela Merkel, avait déclaré que l'Allemagne ne soutiendrait que les sociétés ayant de réelles perspectives d'avenir.
Interrogée dimanche, elle a indiqué qu'il importait désormais de "vérifier de quelle manière General Motors pourrait se retirer un peu, donner plus de libertés à Opel". Lorsqu'un investisseur fiable aura été trouvé, "nous verrons si nous pouvons apporter notre aide, par exemple sous forme de garanties", a-t-elle ajouté.
Rappelons par ailleurs qu'une douzaine de pays membres de l'UE, se sont réunis vendredi à huis clos à Bruxelles avec la haute direction du géant automobile américain General Motors. S'ils se sont certes engagés à "se coordonner" pour sauver les usines Opel en Europe, certains ministres craignent que chacun tire la couverture à soi ... en tentant de conserver des usines sur son territoire.
Certes, les participants “ont assuré qu'ils ne prendraient aucune mesure nationale sans en informer au préalable les autres pays concernés et sans se coordonner", mais le ministre allemand de l'Economie ne s'est pas rendu lui-même à Bruxelles, préférant y dépêcher son secrétaire d'Etat.
Sources : AFP, Reuters
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