Koenigsegg, constructeur écolo ? La société de Christian von Koenigsegg avait livré un premier indice en 2007 avec une CCXR carburant au bioéthanol (1018 ch quand même, et les émissions qui vont avec), et on pensait que le concept de berline promis pour ce salon de Genève allait avoir une architecture similaire. Et bien pas du tout : plus de méga-moteur à combustion interne, mais un moteur électrique par roue arrière, pour un total de 512 ch et un couple de 715 Nm, un minimum pour une voiture ornée du K.
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Koenigsegg, constructeur écolo ? La société de Christian von Koenigsegg avait livré un premier indice en 2007 avec une CCXR carburant au bioéthanol (1018 ch quand même, et les émissions qui vont avec), et on pensait que le concept de berline promis pour ce salon de Genève allait avoir une architecture similaire. Et bien pas du tout : plus de méga-moteur à combustion interne, mais un moteur électrique par roue arrière, pour un total de 512 ch et un couple de 715 Nm, un minimum pour une voiture ornée du K.
La Quant est bien une voiture quatre places, mais pas quatre portes. Ce sont deux immenses portes en carbone qui les remplacent, s'ouvrant en ailes de mouette sur l'habitacle où quatre sièges accueillent les occupants.
Une voiture électrique, c'est de saison, mais pour un constructeur de supercars, pas question de faire moins que super-tout : la Quant revendique donc sur le papier, le modèle présenté étant une maquette, pas moins de 500 km d'autonomie et un temps de recharge de 20 minutes (si on habite près d'un EPR, sûrement, parce que la prise secteur du garage va avoir un peu de mal à fournir). Et pour ne pas faire comme tout le monde, la Quant intègre également des cellules photovoltaïques sur toute la surface de la carrosserie.
La technologie utilisée pour les batteries et le système de gestion de l'énergie électrique baptisé FAES pour Flow Accumulator Energy Storage (encore une fois, tout ça n'est pour l'instant qu'un beau discours) a tout bon : relative légèreté (450 kg pour l'ensemble), autonomie, rapidité de recharge, et une composition n'incluant pas de métaux lourds. C'est la société NLV Solar AG qui collabore avec Koenigsegg pour toute cette partie, comme pour le film photovoltaïque qui recouvre la carrosserie, l'innovation la plus intéressante du projet si elle fonctionne bien comme prévu.
Utilisant un mélange de carbone et d'aluminium pour la coque, l'ensemble pèse 1780 kg, ce qui permet avec la puissance précédemment citée des performances intéressantes: 5,2 secondes de 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 275 km/h.
Tout ça est très prometteur, mais il faudra, comme dans le cas de tous les mirifiques projets électriques qui ont été annoncés ces dernières années, attendre l'épreuve du passage au monde réel pour vraiment savoir ce qu'il en est exactement. Christian von Koenigsegg a cependant pour lui les extraordinaires bolides qui portent son nom, eux aussi difficile à imaginer lorsqu'on a vu pour la première fois les caractéristiques sur le papier, mais qui sont bel et bien là. C'est tout le mal qu'on souhaite à cette future berline.
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Koenigsegg, constructeur écolo ? La société de Christian von Koenigsegg avait livré un premier indice en 2007 avec une CCXR carburant au bioéthanol (1018 ch quand même, et les émissions qui vont avec), et on pensait que le concept de berline promis pour ce salon de Genève allait avoir une architecture similaire. Et bien pas du tout : plus de méga-moteur à combustion interne, mais un moteur électrique par roue arrière, pour un total de 512 ch et un couple de 715 Nm, un minimum pour une voiture ornée du K.