Essai Volvo 2,5 FT : Sur la route (3/4)
Malgré les 200ch de son cinq cylindres, le V70 a un tempérament des plus placides. Sa vocation est de transporter le plus confortablement possible passagers et chargement.
Malgré les 200ch de son cinq cylindres, le V70 a un tempérament des plus placides. Sa vocation est de transporter le plus confortablement possible passagers et chargement.
Au démarrage, la boîte auto Geartronic fait étalage de sa douceur. Bien que capable de déplacer le V70 avec une certaine vivacité au feu vert, elle est avant tout un atout pour qui veut adopter un train de sénateur. Elle n’est toutefois pas étouffante, devançant plutôt bien les attentes du conducteur. Elle tire les rapports suffisamment haut en cas d’accélération et passe la vitesse supérieure à allure stabilisée sans se faire prier. Bref, si on a déjà connu mieux, cette Geartronic est des plus recommandables et se place dans les transmissions de tout premier choix.
200ch sur les roues avant pouvaient laisser craindre quelques problèmes de motricité. Force est de reconnaître qu’ils sont plutôt bien contenus. A moins de vouloir démarrer comme un bourrin en montée sur route détrempée, vous n’aurez rien à craindre de ce côté. De toutes manières, le V70 n’est pas fait pour le sport. Si la cavalerie peut paraître honorable, elle est à rapprocher du poids de près de 1,7t de l’engin. Bref les relances sont tout ce qu’il y a de suffisantes et sécurisantes, sans être canon.
Si l’agréable ronronnement du cinq cylindres vous pousse à attaquer, les suspensions vous en dissuaderont. Outrageusement réglées confort, elles vous imposent roulis et pompage si elles sont malmenées. Bref, le V70 est une limousine de déménagement.
Notre modèle d’essai était doté de plusieurs options, notamment systèmes de sécurité. Le système de surveillance d’angle mort BLIS s’est avéré des plus convaincants. Associé à des rétroviseurs hydrofuges (donc toujours sans trace de calcaire) bien dessinés, ils garantissent une rétrovision optimal. Bref, si vous rencontrez brutalement un scooter, c’est que vous l’avez fait exprès. Le LDW, alerte de franchissement de ligne, est lui un peu moins séduisant. Il se signale par des bips. Toutefois, sa sensibilité varie selon la luminosité extérieure. De plus, si des lignes provisoires coupant la route sont mal effacées, il peut se signaler intempestivement. Dernier écueil : il suffit de déclencher le clignotant un micropoil de seconde trop tard lorsque vous changez de file pour être rappelé à l’ordre. Agaçant. Quant à l’alerte de vigilance, ayant arrosé mon repas à la San Pellegrino et non à la vodka, je n’ai pas réussi à la déclencher. L’ensemble de ces systèmes semble par ailleurs quelque peu perturber l’électronique, qui a fort à faire. Des messages intempestifs s’affichaient parfois (« BLIS à fonctionnalité réduite », « panne de phares »), sans justification et disparaissaient au redémarrage suivant. Si votre Volvo plante, c’est comme pour Windows : redémarrez !
Finissons par la consommation, qui s’est élevée en moyenne à 15l/100km d’E85, pour un parcours ville-route-autoroute. Soit un chiffre très proche de ce qu’annonce Volvo pour ce modèle.
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