Cette 9-3 partage donc évidemment la planche de bord de ses soeurs. Bien qu'elle soit composée d'un assemblage de plastiques durs, l'ensemble ne se montre pas indigne d'une voiture de ce standing et la qualité semble au rendez-vous. La console centrale, tournée vers le conducteur, rappellera aux nostalgiques les BMW de la "grande époque". Faite de plastique lisse de qualité, qui englobe également l'instrumentation, elle donne un vrai cachet et une certaine originalité à l'habitacle. Agréable à l'oeil, elle l'est également au toucher puisque là encore la qualité est de mise. Sa sobriété a pu être obtenue en optant pour un système Audio a écran tactile (fourni par Kenwood) qui offre évidemment l'avantage de supprimer toutes les touches habituelles inhérentes à l'"autoradio" (même si ce terme est désormais réducteur). Revers de la médaille : l'écran devient totalement illisible à cause de son inclinaison dès que la luminosité vient de l'arrière de la voiture. Plutôt fâcheux pour un cabriolet ! D'autres aspects trahissent l'âge de l'auto : certains plastiques, notamment au niveau du frein à mai (intégré au bas de la console centrale) ou des vides poches semblent plus basiques et le niveau d'assemblage, même s'il s'avère correct à ce niveau de gamme, marque le pas face au ténors du segment, Audi en tête. Il en va de même pour certaines commandes, notamment sur le moyeu du volant, en plastique lisse brillant qui font vraiment "cheap". En prenant place derrière le - grand - volant, on trouve vite une position de conduite agréable, même si, de par sa taille justement, celui-ci mériterait un réglage en hauteur de plus grande amplitude.
La 9-3 Cabrio est une vraie quatre places puisque deux adultes jusqu'à 1m80 peuvent prendre place à l'arrière sans se sentir confinés. Au dela de cette taille, l'espace aux jambes, surtout derrière le conducteur, risque tout de même de devenir juste. D'autant que la configuration des places arrière, recentrées pour permettre le montage de renforts et du système de capote, obligent les passagers à décaler leurs pieds sur le côté extérieur s'ils ne veulent pas être gênés par le rail de coulisse des sièges avant. Sans doute pas très confortable pour les longs trajets tout ça ! L'accès aux places arrière est facilité grâce au dispositif "easy entry" (le siège se replie et coulisse)...qui s'avère assez capricieux. En effet, si dans une voiture "normale", le siège reprend sa position une fois que les passagers sont montés, pas dans notre Saab. Enfin pas toujours... Il arrive que lorsque le dossier du siège est redressé, l'assise reste coincée dans la position la plus avancée ! Défaut de notre modèle d'essai ou généralité ?
Reste le coffre qui, d'une contenance de 352 litres capote en place, offre encore un volume utile de 258 litres une fois la capote repliée. Dommage que (comme c'est le cas chez beaucoup d'autres constructeurs malheureusement) les plastiques soient ici vraiment lamentables. Heureusement qu'ils sont recouverts de moquette ! Côté équipement, rien de fondamental ne manque à l'appel puisque l'ESP, l'ABS, les airbags frontaux et latéraux, le détecteur de pluie, la climatisation bi-zone et le régulateur de vitesse sont fournis de série. Bon point également pour le "night panel", qui permet de couper le fonctionnement et l'éclairage de tous les cadrans a l'exception du compteur de vitesse afin d'éviter la distraction et l'éblouissement en conduite nocturne. On regrettera en revanche l'absence d'allumage automatique des feux, très utile, ou les sièges à réglages manuels, indignes d'une voiture à près de 40.000 euros dans cette finition "Vector" de milieu de gamme.
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