Essai Lancia Delta 1.6 Multijet : vie à bord (2/4)
Si l'aspect extérieur de la Delta est loin de faire l'unanimité, voyons si l'habitacle parviendra à mettre tout le monde d'accord. Et autant le dire d'emblée, cela risque d'être difficile...
Si l'aspect extérieur de la Delta est loin de faire l'unanimité, voyons si l'habitacle parviendra à mettre tout le monde d'accord. Et autant le dire d'emblée, cela risque d'être difficile...
Réduction des coûts et partage des pièces au sein du groupe Fiat oblige : la Delta reçoit la planche de bord de sa cousine Bravo, légèrement revalorisée et dotée d'une présentation un rien plus cossue. Néanmoins, l'utilisation de certains plastiques et l'assemblage, parfois aléatoire, des différents éléments trahissent les origines "populaires" de celle-ci. La qualité perçue est clairement un cran en dessous de ce que l'on retrouve dans une Audi A3 par exemple.
Les habitués des marques Italiennes devraient trouver facilement leurs marques puisque le volant est lui aussi semblable à bien d'autres modèles du groupe et doté de toute l'instrumentation "mains libres" nécessaire au fonctionnement de l'autoradio, du téléphone et du système multimédia Blue&Me. Les sièges avant offrent un très bon maintien, le cuir est de qualité et la colonne de direction, réglable sur les deux plans, permet de trouver facilement une position de conduite confortable. On pourra tout au plus regretter que l'assise des sièges soit aussi haut perché, ce qui est considéré comme un défaut pour certains, comme un atout en matière de sécurité par d'autres. Le levier de vitesse enfin, probablement voulu "desgin", tombe très mal en main de par sa forme carrée.
En passant à l'arrière, les 2,7 mètres d'empattement laissent présager un espace royal pour les jambes des passagers. Et si effectivement les occupants des places arrière auront largement leurs aises de ce côté, il devront peut-être courber le dos pour éviter de cogner le plafond à la moindre bosse tant la garde au toit est comptée pour les personnes de plus d'1m70. Heureusement, ce défaut peut-être en partie pallié grâce au dossier inclinable des places arrière (jusqu'à 25°) qui, combiné à une assise coulissante, offre une modularité exemplaire et permet de transformer les places en véritables sièges-couchettes. Idéal pour piquer un petit roupillon sur les longs trajets pour ceux qui auront la chance de se laisser conduire.
Qui dit banquette coulissante, dit coffre modulable. Sa contenance, de 380 litres initialement, peut atteindre les 465 litres une fois les deux parties de la banquette avancée au maximum, voire même 760 litres en basculant celle-ci. Dommage que l'espace libéré ne soit pas plat et que l'accessibilité ne soit pas meilleure, à cause du seuil de chargement très haut et de la forme du hayon.
Pour une voiture voulant se la jouer "Premium", la Delta aurait mérité un habitacle plus soigné tant au niveau de certaines commandes, qu'en ce qui concerne la qualité perçue et de certains matériaux. L'utilisation de plastiques durs de qualité moyenne (au niveau de la planche de bord, de l'accoudoir central et des contre portes notamment) est définitivement à proscrire !
A voir également : Galerie Essai Lancia Delta
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