Les dialogues (de sourds) entre la filiale canadienne de Chrysler et le syndicat des Travailleurs Canadiens de l'Automobile (TCA) ne débouchent sur rien de concret malgré des heures et des heures de pourparlers. D'un côté Chrysler Canada campe sur ses positions initiales. De l'autre les représentants du syndicat continuent d'affirmer que leur position n'évoluera pas restant similaire à celle signée avec General Motors (cf les accords conclus). Quelle issue avant la date butoir du 31 mars ?

"Après plusieurs de négociations de bonne foi, Chrysler et le TCA ne sont pas parvenus à un accord réduisant l'écart de compétitivité avec les autres constructeurs automobiles au Canada pour permettre à Chrysler d'être viable immédiatement", précise la division canadienne du constructeur US dans un communiqué de presse. En clair, aucune avancée concrète alors que Chrysler Canada doit impérativement s'entendre avec le TCA avant demain afin de bénéficier d'un prêt d'environ 2,3 milliards de dollars (versé par le gouvernement canadien et la province de l'Ontario).

Sans vouloir jouer l'oiseau de mauvaise augure, on voit mal comment en une poignée d'heures les deux parties pourraient réussir à trouver un terrain d'entente quand toutes les discussions menées au préalable n'ont débouché sur rien. "Nous n'avons en effet trouvé aucun accord. Mais nous continuerons à dialoguer jusqu'au dernier moment", déclare Ken Lewenza, le président du TCA. Rappelons l'objectif numéro un pour Chrysler Canada : réduire de 25 % les coûts du travail. Un point toujours inenvisageable pour le TCA. Oui un véritable dialogue de sourds pouvant au pire déboucher chez Chrysler Canada par un départ du territoire...

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Source : Chrysler et AFP.