Menaces ou chantage ? Les deux sûrement, l'une n'étant pas finalement tant éloignée que ça de l'autre. La filiale canadienne du géant américain Chrysler ne tourne pas autour du pot : si aucun accord n'est trouvé avec les représentants des syndicats et si le gouvernement ne se décide pas à débloquer diligemment un prêt, la fermeture totale des usines n'est pas à exclure bien au contraire. De l'art et la manière d'ouvrir sereinement le dialogue (le poursuivre plutôt après des semaines de tractations) alors que l'industrie automobile américaine traverse le passage le plus noir de son histoire...
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Menaces ou chantage ? Les deux sûrement, l'une n'étant pas finalement tant éloignée que ça de l'autre. La filiale canadienne du géant américain Chrysler ne tourne pas autour du pot : si aucun accord n'est trouvé avec les représentants des syndicats et si le gouvernement ne se décide pas à débloquer diligemment un prêt, la fermeture totale des usines n'est pas à exclure bien au contraire. De l'art et la manière d'ouvrir sereinement le dialogue (le poursuivre plutôt après des semaines de tractations) alors que l'industrie automobile américaine traverse le passage le plus noir de son histoire...
Il ne faut pas être devin pour comprendre que l'accord récemment signé entre General Motors et les syndicats canadiens ne plait absolument pas aux dirigeants de Chrysler. Ces derniers refusent d'ores et déjà de s'aligner sur les décisions prises par ces deux parties ne les jugeant pas suffisantes.
En clair pas assez synonyme d'économies dans le sens que vous devinez. Tom LaSorda président de Chrysler Canada attent concrètement que les syndicats acceptent dans un premier temps une baisse du coût de la main d'oeuvre d'au moins 25 %. Ensuite alors pourront être abordés les autres points sensibles comme les régimes de retraite, les congés payés, les salaires, etc.
De plus, Tom LaSorda exige un prêt immédiat de plus de 2,3 milliards de dollars de la part des autorités politiques du pays. Ces derniers ont déjà indiqué qu'ils n'étaient pas opposés mais ne dépasseraient pas la somme de 1,8 milliard de dollars. Enfin, dernier détail croustillant (ou consternant au choix), Chrysler Canada demande également à ce que l'Agence du Revenu du Canada (les impôts notamment pour résumer) efface une ardoise portant sur un retard d'un milliard de dollars, litige fiscal que traîne Chrysler depuis des années. Voilà, rien que ça.
Sinon ? Aucune garantie ne serait à très court-terme apportée quant au maintien des emplois. Chrysler emploie près de 10 000 salariés dans ses usines de Windsor (frappée il y a quelques jours par la suppression sèche de 1 200 emplois) et Brampton et compte près de 13 000 retraités du groupe (et un total de 100 000 personnes directement concernées par l'avenir de Chrysler). Si toutes les demandes de Chrysler Canada sont satisfaites, le constructeur s'engage à maintenir un quart de sa production nord-américaine au Canada. Dans le cas contraire... Chantage ou menaces ? Les deux on y revient.
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Menaces ou chantage ? Les deux sûrement, l'une n'étant pas finalement tant éloignée que ça de l'autre. La filiale canadienne du géant américain Chrysler ne tourne pas autour du pot : si aucun accord n'est trouvé avec les représentants des syndicats et si le gouvernement ne se décide pas à débloquer diligemment un prêt, la fermeture totale des usines n'est pas à exclure bien au contraire. De l'art et la manière d'ouvrir sereinement le dialogue (le poursuivre plutôt après des semaines de tractations) alors que l'industrie automobile américaine traverse le passage le plus noir de son histoire...