Ventes en Italie en janvier : la baisse s'établit à 32,6 %
Début du mois de février oblige, les bilans commerciaux du marché automobile pour la période du mois de janvier tombent peu à peu provenant d'un bout et l'autre du monde. Premier constat : aucun signe de reprise à l'horizon et même une chute prolongée des ventes. En Europe, suite aux résultats espagnol et français, voici les premières données concernant le marché italien. Un chiffre : 32,6 %. Comme le repli des ventes entre janvier 2008 et ce mois de janvier 2009.
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Début du mois de février oblige, les bilans commerciaux du marché automobile pour la période du mois de janvier tombent peu à peu provenant d'un bout et l'autre du monde. Premier constat : aucun signe de reprise à l'horizon et même une chute prolongée des ventes. En Europe, suite aux résultats espagnol et français, voici les premières données concernant le marché italien. Un chiffre : 32,6 %. Comme le repli des ventes entre janvier 2008 et ce mois de janvier 2009.
Après un recul de 13,4 % sur l'ensemble de l'année 2008, les analystes du secteur automobile italien attendaient, inquiets, les premiers chiffres afin de prendre la température de l'exercice 2009. Douche froide. Le recul s'établit à 32,6 %, soit 76 000 unités écoulées en moins, à 157 418 unités soit un résultat historiquement bas pour cette période jamais enregistré depuis l'an 2000.
En attendant d'éventuelles annonces afin de relancer la consommation sur ce secteur, les clients italiens n'ont pas investi en masse les concessions. Silvio Berlusconi devrait du reste prochainement communiquer sur un plan de mesures phares (dont une déclinaison de la prime à la casse) pour redonner un coup de fouet, nécessaire et vital, au secteur.
Dans le détail, et sans que tous les chiffres par constructeur aient été publiés, on constate des reculs quasi généralisés (pour les premiers chiffres officiels). Ainsi le groupe Fiat (hausse toutefois en part de marché à 32 % contre 31,4 %) fait grise mine chez Fiat et Lancia tous deux à - 34 % alors qu'Alfa Romeo gagne 18 %. Les constructeurs français s'enfoncent également. Renault perd 53 % alors que Citroën et Peugeot chutent respectivement de 43 % et 33 %.
Sergio Marchionne, patron de Fiat, s'est exprimé sur ce premier bilan craignant "une année 2009 la plus difficile de tous les temps pour le secteur"indiquant, prévenant que sans soutien gouvernemental", "près de 60 000 employés du secteur seraient directement menacés". Emma Marcegaglia, le pendant italien de Laurence Parisot en France, a pour sa part évoqué "l'avenir noir planant sur plus de 300 000 employés" (directs et indirects).
Mise à jour à venir avec chiffres par constructeur.
Début du mois de février oblige, les bilans commerciaux du marché automobile pour la période du mois de janvier tombent peu à peu provenant d'un bout et l'autre du monde. Premier constat : aucun signe de reprise à l'horizon et même une chute prolongée des ventes. En Europe, suite aux résultats espagnol et français, voici les premières données concernant le marché italien. Un chiffre : 32,6 %. Comme le repli des ventes entre janvier 2008 et ce mois de janvier 2009.