Saab : la procédure de sauvegarde officielle
Le fait était quasi inéluctable. D'un côté Saab engage officiellement une procédure de sauvegarde à la demande de GM.
Le fait était quasi inéluctable. D'un côté Saab engage officiellement une procédure de sauvegarde à la demande de GM.
Le fait était quasi inéluctable. D'un côté General Motors n'intègre plus depuis longtemps dans son Business plan (et ses ambitions de retour à la viabilité financière) de sa filiale nordique. De l'autre côté, le gouvernement suédois est toujours resté inflexible ne souhaitant pas investir pour garantir la pérennité d'une firme pourtant symbole national. Conclusion ? L'avenir de Saab s'assombrissait terriblement au fil des jours. La nouvelle est tombée dans la matinée : Saab engage officiellement une procédure de sauvegarde à la demande de GM.
Comme pour marquer les esprits et appeler à un sentiment national exacerbé, ou diront certains comme moyen de pression, General Motors avait prévenu en début de semaine que Saab pourrait tout simplement se déclarer en faillite si l'état suédois n'intervenait pas.
En clair si l'état suédois ne mettait pas la main à la poche. L'appel du pied est resté vain, les autorités politiques ayant immédiatement et catégoriquement refusé d'entrer en jeu.
La procédure de sauvegarde lancée par Saab ne signifie pas pour autant faillite. ll s'agit davantage d'une mise de redressement judiciaire avant qu'un tribunal compétent ne déclare, ou pas, la viabilité de la poursuite des activités du constructeur. Ce placement en redressement judiciaire permet ainsi à Saab de poursuivre en s'ouvrant également la possibilité aux fournisseurs du groupe de récupérer du cash (en partie), fait quasi impossible en cas de faillite.
"Une mise sous tutelle est la meilleure solution dans l'optique de créer une entité indépendante afin d'attirer des investisseurs", a déclaré Jan Aake Jonsson avant de poursuivre que le groupe "continue et continuera à examiner toutes les options pour financer et vendre Saab".
Malgré tout, GM confirme, si besoin était, son intention d'un désengagement total d'ici à 2010. Enfin GM pourrait se déclarer dans les prochaines heures prêt à investir 400 millions de dollars à condition que le gouvernement suédois injecte massivement de l'argent (plus de 5 milliards de couronnes soit environ 470 millions d'euros).
Objectif : renflouer les dettes et permettre de lancement de nouveaux modèles (que maintenant après tant d'années et presque rien sous la coupe GM....) pour un rythme annuel entre 120 000 et 130 000 unités commercialisées espérant dès lors un pas fait vers la rentabilité en 2013 au maximum. A suivre. Saab emploie plus de 4 000 personnes en Suède et, en comptant les sous-traitants, représente plus de 16 000 emplois.
Mise à jour. Le gouvernement suédois n'exclut plus complètement désormais d'investir dans Saab tout dépendra alors du plan de redressement présenté. Un plan qui, comme sur le sol US par exemple, devrait se traduire par la compression du personnel ou des fermetures de sites dans un premier temps. A suivre bis.
A lire également. Quel avenir pour Saab ? General Motors : les sites de Saab sur la sellette en Europe et GM/Saab : la Suède s'interroge.
Source : Saab et Reuters.
Le fait était quasi inéluctable. D'un côté Saab engage officiellement une procédure de sauvegarde à la demande de GM.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.