L’ambiance est plutôt sérieuse, sans être austère. Si on est loin de l’ambiance d’un boudoir anglais, l’esprit dynamique de l’auto est plutôt bien traduit. La finition est plutôt bonne, avec des assemblages sérieux. Les plastiques les plus en vue sont de belle allure mais certains, notamment ceux recouvrant le tunnel central, pourraient être plus luxueux. Rien de catastrophique toutefois. On est à contrario attiré par les inserts en aluminium, dont le traitement est censé rappeler le papier japonais « washi ». Un motif de toute beauté, qui a en plus le mérite de rappeler la culture d’origine de cette Infiniti.

Sur la console centrale, les commandes sont disposées de manière harmonieuse, avec notamment un écran GPS bien intégré, qui surmonte une jolie montre analogique, marque de fabrique des intérieurs de la marque. Un ensemble qui revêt un autre aspect la nuit, avec notamment une petite loupiote au plafonnier, qui éclaire le levier de vitesse. Belle ambiance, complétée par le GPS qui affiche alors un ciel étoilé en mode nocturne. Quant à l’ergonomie, elle est globalement bonne, même s’il est facile de confondre le bouton de volume de radio et celui du réglage de la température de climatisation, placé quelques centimètres plus bas.

Parlons maintenant du système GPS et de son fonctionnement. Tout d’abord, il convient de mentionner que celui-ci est uniquement disponible en option combinée avec le système audio Bose et la caméra de recul, moyennant un supplément de 3200€. Son fonctionnement est plutôt intuitif et les indications claires. Toutefois, un écran tactile aurait été plus rapide pour entrer les adresses que la molette. La caméra de recul, avec affichage de la trajectoire, s’avère elle d’un précieux secours lors des manœuvres, la vision de trois-quarts arrière étant assez limitée. Enfin, le système audio Bose distille un son de bonne qualité, bien que manquant d’un peu de finesse dans le traitement des graves. Notons encore que le chargeur 6CD est d’une utilisation très bien pensée (accessibilité, rapidité et mise en place des disques sur les plateaux voulus).

Si on passe à l’arrière, il est possible d’accueillir confortablement deux passagers. Le troisième passager ne doit pas mesurer plus d’1,75m s’il veut avoir la tête ailleurs que dans le plafonnier. De même le tunnel de transmission s’avère alors gênant. L’espace aux jambes s’avère étonnamment correct. Sans aller tutoyer le gigantisme d’un Skoda Superb, il permet aux occupants de l’arrière de voyager dans une aisance appréciable.

Terminons enfin par le plus gros défaut de cette Infiniti G37 : son coffre. Sa contenance n’est pas ridicule (bien qu’il en existe de plus grands dans la catégorie) mais son dessin est très, très mal fichu. Le volume est empiété de chaque côté par des passages de roues encombrants, n’autorisant qu’une largeur de 70cm dans son point le plus étroit. Un grief qui n’est même pas compensé par une banquette rabattable (une simple trappe à skis est ménagée derrière l’accoudoir). Bref, il sera difficile de loger les bagages des quatre occupants qui peuvent prendre place à bord de cette berline, accueillante par ailleurs.

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